La CEDH condamne la Russie pour ne pas avoir empêché le massacre de Beslan
Elle aurait pu empêcher la prise d’otage dont elle aurait été informée trois heures à l’avance.
Elle aurait dû disposer d’un commandement unifié de ses forces de sécurité sur le terrain, ce qui aurait prévenu divers disfonctionnement.
Elle n’aurait pas dû utiliser d’armes létales car cela n’était pas « absolument nécessaire ».
Les imputations de la Cour s’appuient sur un document privé, le « rapport Saveliev », lequel —malgré son volume de 700 pages— n’a jamais apporté les preuves de ses hypothèses.
Prétendre que la situation (1 300 otages retenus par 30 terroristes qui les exécutaient par groupe de 20) ne rendait pas « absolument nécessaire » l’usage d’armes létales, c’est ne rien comprendre à ce qu’ont vécu les Russes face au terrorisme.
Documents joints
Tagayeva and Others v. Russia (ECHR, April 13, 2017).
(PDF - 1.9 Mo) |
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