Remarque de l’Editeur : voici un autre exemple classique d’article qui relie
les faits par Gordon. Il a la capacité de produire des contenus comme celui-ci
en raison de sa mémoire photographique, il se souvient de tout ce qu’il a déjà
vu, lu ou entendu. Tout cela repose sur ses 245 heures de crédits de 3ème cycle
à l’Université d’Etat du Michigan, où il a enseigné pendant douze ans.
Au cours des années, il est devenu une des rares
personnes à pouvoir informer quelqu’un à brûle pourpoint sur le fond et les
bases d’une grande variété de sujets. Et cette liste de sujets n’a fait que
s’allonger avec les décennies. En fait, ces talents sont les fondements des
amis que VT entretient dans les hautes sphères, car ils ont bénéficié de
beaucoup d’informations ponctuelles qu’ils ne peuvent acquérir ailleurs. Ce
sont ces amis qui nous ont permis de tenir les loups à distance. Et enfin, cet
article est maintenant numéro un chez NEO. Profitez-en, c’est une excellente
lecture. J w Dean.
En 1968, le Sénateur Démocrate Robert Kennedy, un
candidat anti-guerre, était en tête de la course à la présidentielle. Le parti
s’était révolté contre le Président Johnson, le contraignant à se retirer de la
course, et l’Amérique se rangeait derrière un candidat anti-guerre qui
surgissait en tête des sondages. Il n’a pas tardé à être assassiné.
Les Américains avaient été habitués à ce que cette
solution soit utilisée, après tout nous avions déjà perdu son frère John et
Martin Luther King. Le secret le moins bien gardé de cette époque était que le
crime organisé, aux côtés des industries pétrolières et de défense, dirigeait
Washington et assassinerait quiconque se mettrait en travers de son chemin.
Il y a actuellement davantage d’intervenants à prendre
en compte, mais peu de choses ont changé, non, cela n’a fait qu’empirer. Il y a
un « Robert Kennedy » des temps modernes là-bas, c’est Tulsi Gabbard,
harcelée par les chacals de Washington, qui n’est pas une cible assez
importante, pas encore du moins, pour qu’on l’assassine. Attendons de voir.
Un seul membre du Congrès, la députée démocrate
d’Hawaï, Tulsi Gabbard, se dresse toute seule contre ceux qui en appellent à la
guerre avec la Syrie, la Russie et l’Iran. Gabbard est la seule qui a
ouvertement critiqué le Président Trump pour avoir attaqué la Syrie sans preuves.
Gabbard est major de la Garde Nationale d’Hawaï, a
servi à deux reprises en Irak et contrairement au général Michael Flynn, Tulsi
Gabbard est un ancien combattant décoré et porte la Médaille Médicale de
Combat.
Seuls ceux qui ont servi en combat actif sur le
terrain ont le droit de porter cette décoration sur leur uniforme, tout comme
leurs récompenses équivalentes, la médaille du fantassin combattant ou le ruban
d’action de combat pour les Marines et la Marine, celle que je porte moi-même.
Flynn porte 4 médailles d’étoile de bronze pour
« efficacité », mais n’a aucune expérience du combat, malgré le fait
qu’il ne cesse de faire état de son expérience de « combattant pour son
pays ». Je mentionne Flynn mais il y en a beaucoup d’autres dans ce cas.
Même le très décoré Sénateur John McCain qui n’a passé que 14 minutes en l’air
au-dessus du territoire ennemi avant de se faire descendre.
Ensuite, au cours de sa détention, McCain a réalisé 32
émissions de radio anti-Américaines pour les Nord-Vietnamiens et a apporté son
aide pour former des unités de la défense antiaérienne en leur fournissant des
renseignements, d’après l’officier du renseignement militaire, le Colonel Earl
Hopper Sr., et le Sergent-major des Marines, John Holland.
C’est McCain qui a rencontré à plusieurs reprises non
seulement les rebelles soutenus par les Turcs, mais également les dirigeants de
l’Etat Islamique, y compris juste avant les récentes attaques au gaz sarin. Ce
sont ces mêmes groupes soutenus par McCain dont on a prouvé qu’ils étaient
responsables de l’attaque de Ghouta en 2013 (première attaque chimique dans la
banlieue de Damas) qui a fait 1300 morts, un fait dont les Etats-Unis ont
choisi de « nier » l’existence.
En soutien de McCain, on trouve le Sénateur Lindsey
Graham de Caroline du Sud, un colonel de la Garde Nationale de cet état, promu
à ce rang sans service actif, contrairement à des pilotes de combat qui ont
attendu ce poste pendant des années. Le Sénateur Graham, qu’on suppose depuis
longtemps être homosexuel, est soupçonné, par des pilotes que j’ai interrogés,
d’utiliser son rang et sa fonction essentiellement pour entretenir des
relations sexuelles avec des pilotes moins gradés.
Je mentionne McCain et Graham parce qu’ils constituent
les dirigeants militaires du Congrès, voici les experts de la guerre, ils
choisissent les armes, sélectionnent les ennemis, ce sont les « grands
hommes » de l’Amérique des 20ème et 21ème siècles.
Qu’est-ce que cela nous révèle ?
“Lorsque le soleil est bas sur l’horizon, même les
nains projettent de grandes ombres ».
Se rangent également dans cette catégorie, les chefs militaires de l’époque du Vietnam et
ultérieurement, dont les états de service au combat consistent simplement à
effectuer des visites en hélicoptère sur le front avec un cortège de
journalistes, peut-être en agitant un revolver à crosse de nacre et en donnant
du menton comme Mussolini. Ensuite, retour au palace pour ces « princes
parfumés du Pentagone », comme les appelle le Colonel David Hackworth de
VT (un ancien combattant ayant vécu 3 guerres).
Démolir la députée T. Gabbard est vital pour Washington.
Gabbard a rencontré Trump, alors président-élu, le 21 novembre 2016.
Curieusement, j’avais soumis son nom à la Syrie lorsqu’ils m’ont demandé le nom
d’un membre du Congrès qui pourrait servir de médiateur avec Trump, en se
fondant sur ses promesses de campagne de travailler plus étroitement avec
Damas. Appelez cela une coïncidence.
Nous avons choisi Gabbard en raison de ses politiques
progressistes, mais également parce que nous savions que Trump allait la
rencontrer. Gabbard est également une femme et belle quelle que soit la norme
retenue. Le monde allait devoir apprendre à composer avec les points faibles de
Trump, notamment son goût immodéré pour les femmes, et l’autre, étant la
trahison mais nous y reviendrons plus tard.
Parmi les Américains, je suis probablement un des
mieux informés sur la Syrie et je suis le gars « de référence » même
pour ceux dont les convictions politiques diffèrent des miennes. J’apprécie
l’humour noir par nature et j’ai des années de formation dans le renseignement.
Inutile de dire que la Syrie réelle sous Assad est
un endroit complexe. Assad n’a rien d’un dictateur brutal. Il est populaire
parmi une majorité de Syriens et serait tout à fait capable de diriger le pays
dans le cadre d’un gouvernement de coalition. Il a hérité du pouvoir après que
son frère ait été assassiné par le Mossad dans un « accident » d’auto
à la « Lady Di », le genre que la CIA appelle du nom de code de
« Boston brakes* ».
* « freins de Boston » :
attentat consistant soit à trafiquer au préalable des organes de contrôle de la
voiture (comme les freins), soit à en prendre le contrôle à distance par le
biais du logiciel connecté de la voiture.
Assad est un politicien modéré et réformiste qui n’a
jamais recherché de mandat politique. C’est un médecin de formation qui a
travaillé à Londres, y avait de nombreux amis juifs, était plutôt populaire et
qui est marié à une femme courtier en bourse pour une banque contrôlée par les
Rothschild.
Ce qu’Assad a trouvé en Syrie était une dictature,
de la corruption et de l’inefficacité. Ce qu’il a également découvert, c’est une nation
assaillie de toutes parts, dans une situation qui ne faisait qu’empirer avec le
temps. En fait, aucun dirigeant n’a survécu aussi longtemps sous ce genre de
pression. Cela n’a été possible qu’avec le soutien massif de la population.
Mais, pour être réaliste, le gouvernement Syrien a un
besoin drastique de réformes, mais à un degré bien moindre que Washington. Le
gouvernement de Damas, du point de vue d’un analyste politique, présente de
nombreux parallèles avec son voisin Israélien quant à sa structure et ses
fonctions politiques. Israël s’est détérioré par un pouvoir d’un parti unique
lorsque des immigrants Russes ont été introduits par centaines de milliers pour
s’établir en Cisjordanie occupée, servant d’otages pour garantir le contrôle
permanent d’Israël par les extrémistes du Likoud, parti de Netanyahou,
partenaires de longue date de la Famille Royale Saoudienne.
Le climat politique délétère actuel à Washington est
exacerbé par l’afflux de liquidités en provenance des groupes criminels
Saoudiens, Israéliens et Turcs. J’appelle la famille royale Saoudienne un
« groupe criminel » en raison de leur complicité dans l’attentat du
11 septembre bien évidemment. Coopèrent avec eux le lobby de la guerre et un
étrange réseau de Néo-nazis et de Chrétiens évangéliques obsédés par leur haine
des Afro-Américains et des femmes.
Gabbard, selon ses exigences, demande une véritable
enquête, est allée à
l’encontre de tout cela. Ce qui est alarmant, c’est qu’elle est la seule à se
rappeler des ravages du régime Bush et leurs attaques en Afghanistan et en Irak
sur la base de théories sauvages de la conspiration qui « dépassent de
loin » même les errements de Trump.
En fait, Trump est un modéré comparé à Bush 43. Les
deux, du moins sur le papier, semblent bien éduqués, nés riches, et comme les
évènements l’ont prouvé, inaptes au poste de dirigeant du moins
intellectuellement et émotionnellement.
Ce que Gabbard a prouvé, c’est que l’influence
étrangère, associée à de l’argent saoudien et aux services de renseignement
d’Israël et de la Turquie, a « piégé » les politiciens de Washington
DC depuis des décennies, dirige l’Amérique et contrôle les deux grands partis
politiques.
Ce qu’elle a également prouvé, et qui est en effet une
mauvaise nouvelle, c’est que l’Amérique pourrait bien être cet « empire du
mal » dont Reagan nous a avertis, et qui pourrait bien avoir pris
naissance lors de l’affaire Iran-Contras et les incessantes allégations de
« pacte avec le diable » et décisions alimentées par son propre
manque de compétence et de véritable leadership. Inutile de dire que tant que
l’Amérique ne dissipera pas le mythe de Reagan et son agressivité aveugle, ses
énormes erreurs, sa corruption endémique, dissimulés par une histoire
falsifiée, l’Amérique ne connaîtra que la guerre.
Gordon Duff est un ancien combattant des Marines de la
Guerre du Vietnam, qui a travaillé sur les questions concernant les anciens
combattants et des prisonniers de guerre pendant des décennies et un consultant
pour les gouvernements aux prises avec des problèmes de sécurité. Il est
rédacteur en chef et président du conseil d’administration de Veterans Today,
et plus particulièrement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook ».
https://www.youtube.com/watch?v=gK7QTEI9tqc
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