NEO – Les indices probants que les Oligarques occidentaux sont condamnés
Phil Butler
(Note de l’éditeur :
L’article de Phil Butler est actuellement numéro un sur NEO. Il est également
l’auteur d’un livre qui paraîtra bientôt sur le thème d’actualité concernant
Poutine contre les Dirigeants de l’ombre nostalgiques de la Guerre Froide, et
de tous les moyens qu’ils ont mis en œuvre pour prendre leur revanche sur la
défaite qu’il a infligée à leurs oligarques qui poursuivent le plan de
soumission de la Russie.
J’ai beaucoup d’admiration pour tous ceux qui réussissent
à écrire un livre aujourd’hui tout en exerçant leur activité de journalistes géopolitiques.
Où trouvent-ils le temps, cela me dépasse. Ma liste de choses à faire comporte
un documentaire en cours avant d’écrire un livre, mais je ne pourrais faire ni
l’un ni l’autre sans rogner sérieusement sur ce que je fais maintenant, le
dilemme classique.
Lorsque vous avez la quarantaine, vous ne ressentez
pas l’urgence de réaliser votre liste des projets à long terme, car vous avez
du temps devant vous pour le faire après avoir paré au plus pressé. Mais à la
fin de la soixantaine, vous ne réfléchissez plus de la même manière, en voyant
vos amis mourir d’attaques cardiaques et du cancer.
Bien que je sois en relativement bonne santé, j’ai été
content de voir que le tableau des actuaires de l’assurance-vie m’accordait une
espérance de vie de 88 ans. Cela paraît rassurant jusqu’à ce que vous réalisiez
que cela signifie que la moitié de vos copains de 68 ans seront également morts
d’ici là, et quelques autres vers 78 ans.
Donc si vous estimez qu’il ne vous reste
qu’environ dix ans à vivre, un an passé sans progrès notable sur votre liste
signifie que vous avez gaspillé 10% de la vie qui vous reste. Cela vous oblige
à vous focaliser sur les priorités et à faire des choix, pendant que le sable
continue de s’écouler dans le sablier du temps.
Nous allons féliciter le frère Butler pour avoir écrit
son livre tout en rédigeant ses articles, et en déménageant en Crète, où il
pourra occuper ses week-ends à chercher des tessons de poterie Minoenne dans
les cavernes. N’est-ce pas formidable ? J’ai entendu dire que vous pouviez
vous arrêter pour uriner le long de la route et découvrir la tête d’une statue
Romaine dépassant du sol dans les buissons. C’est en fait Gordon qui m’a raconté
cela.
Nous souhaitons bonne chance
à Phil dans son nouveau foyer, et pour le lancement de son livre : « Putin’s
Praetorians: The Top Kremlin Trolls Confess » (Les Prétoriens de
Poutine : Confession en haut-lieu du Kremlin … Jim W. Dean)
L’admiration
de Poutine pour Kissinger a toujours été un mystère pour moi. J’aimerais bien
lui poser la question un jour, en aparté
Première
publication … le 15 octobre 2017
Tout le monde déteste les mauvais perdants, donc
pourquoi les mondialistes et leurs marionnettes sont-ils encore là ? En
lisant les gros titres d’aujourd’hui, en écoutant les politiciens ratés bredouiller
et bégayer à travers le monde, je ne cesse d’être consterné par l’apathie et
l’ignorance de la population mondiale. N’est-il pas très clair désormais que
Vladimir Poutine et la Russie détiennent le jeu gagnant ?
Tous les coups minables portés contre Poutine n’ont
fait que rebondir comme un boomerang
Avant de poursuivre, mettons les choses au clair. Je
suis un Américain patriote qui aime son pays et son peuple. Personne sur la
Terre de Dieu ne pourra prouver le contraire. Maintenant que les choses soient
claires, permettez-moi également de clarifier un autre point : l’Amérique
n’a aucun avenir positif sans la fraternité et un partenariat avec la Russie.
Si l’élite mondialiste qui s’est présentée elle-même
comme le nouvel ordre mondial (voir des dirigeants d’Obama à Trump admettant ce
fait) maintient le cap géopolitique actuel, alors la guerre ou un effondrement
économique suivra c’est du garanti.
Beaucoup de dirigeants mondiaux le savent déjà et
prennent les devants en se mettant du côté de la Russie si l’inévitable devait
se produire subitement. Mais avant de poursuivre, jetons un coup d’œil sur
quelques gros titres des médias des mauvais perdants.
Le magazine occidental, le plus célèbre du monde qui
propage des « fausses nouvelles », Newsweek, continue de répandre d’inlassables
ragots Russophobes avec le titre « L’anniversaire
de Poutine : des manifestations appellent à son départ alors qu’il atteint
l’âge de la retraite selon le droit Russe ». Je n’entrerai pas dans le
débat sur la manière dont Newsweek est devenu une pute médiatique des
mondialistes, cette analyse de Pew
Research sur le secteur des magazines suffit à l’expliquer succinctement.
Le fait qu’il n’y ait pratiquement pas d’opposition au
sujet de Vladimir Poutine à l’intérieur de la Russie démontre une fois de plus
les méthodes gagnantes du dirigeant Russe. Je peux presque entendre le lecteur
moyen du génie de la politique de Newsweek acquiescer : « Hé, mais
c’est vrai, c’est illégal que Poutine soit encore président ! » Tout
comme si l’univers allait se retourner et que l’Amérique allait élire Hillary
Clinton et retrouver sa grandeur d’antan si Poutine s’en allait !
Puis il y a la suite de nouvelles fournies par Google,
je suppose que le bombardement effectué par le Washington Post et le New York
Times ce matin n’était pas suffisant pour l’instrument favori de la NSA, et
l’information de l’AFP reprise comme un perroquet par le Times of India a été
portée à mon attention : « La Russie n’est pas Poutine, déclare
la Pussy Riot Alekhina » est un exemple flagrant du gaspillage de
l’espace médiatique électronique.
Une fois de plus, les principaux médias et les élites
occidentales qui les dirigent ont perdu – cette femme n’est personne, et cela n’intéresse
personne. Une énième tentative minable de plus pour capter l’attention sur lui
c’est tout ce que l’AFP avait en tête ici. Entre en jeu ce que nous savons de
CNN et du côté sensationnel médiatique pour augmenter l’audience. Le lecteur du
Times of India va s’écrier dans son Anglais approximatif : « Oooh,
quoi, quoi, cette poussii riot est un vrai mec ! Il y a tout de même des
salopes diiiingues ». Lâchez la grappe au monde, AFP.
CNN, la chaîne d’information qui a le plus besoin de
spectateurs, délaisse même ses attaques du Président Trump pour un jour afin de
dépeindre un tableau Russe de Poutine aux côtés de Kim Jong Un se congratulant
sur la dernière tragédie qui frappe l’Amérique, ce qui est supposé avoir
préoccupé Trump.
« Alors
que Trump doit affronter la tragédie, Poutine et Kim se rassemblent » c’est
un coup monté, un coup médiatique destiné à des débiles complets, et une
insulte à toute forme de vie intelligente. L’histoire tente d’alimenter toutes
les peurs justifiées et déraisonnables de l’Amérique, par un scénario
mondialiste pratique – tout est de la faute de Poutine et tout ce qui ne l’est
pas peut être résolu en bombardant à mort la Corée du Nord. Le tireur présumé
de Las Vegas, Stephen Paddock, finit par aider et encourager les tyrans
malveillants Poutine et Kim dans ce conte de fées.
Enfin, le pompon des informations financières
« revient » à Bloomberg qui proclame : « Alors que Poutine fête ses
65 ans, son pouvoir décline lentement ». J’ai dû prendre quelques
instants pour m’esclaffer en voyant le perdant ultime, le bloggeur Russe Alexeï
Navalny dans l’encadré de cette histoire de Bloomberg. Si ce nigaud complice de
l’oligarchie occidentale est tout ce que les Rothschild et l’état secret
Américain peuvent aligner de mieux pour faire échouer Poutine, ils devraient
faire leurs valises et s’enfuir pour sauver leur peau.
C’est là qu’entre en scène l’idiot de gros banquier
ventru lecteur de Bloomberg en disant : « Dieu merci Poutine est sur
le départ, peut-être que mes actions dans l’énergie pourront finalement se
fractionner lorsqu’Israël annexera définitivement la Cisjordanie ! ».
Ouais, les investisseurs Américains n’en ont que faire des soldats ou
des bébés qui meurent. Le retour sur investissement est tout ce qui compte dans
le jeu de Wall Street.
Je pourrais continuer, mais le but de cet article est
de montrer la médiocrité que je révèle dans mon livre à paraître prochainement
sur cette guerre médiatique, le côté pitoyable de l’essentiel de la démocratie
et du capitalisme ratés – ou la médiocrité entretenue des élites qui ont perdu
le Grand Jeu. Le manque d’esprit sportif des mauvais perdants envers Poutine que
vous observez au quotidien dans les médias, est largement développé dans mon
livre à paraître ce mois-ci : « Putin’s Praetorians: The Top Kremlin
Trolls Confess » (Les Prétoriens de Poutine : Confession en haut-lieu
du Kremlin).
La raison de cet article, c’est de cerner la réalité,
que Vladimir Poutine a gagné à chaque fois non seulement en raison de son génie
et de celui de son équipe, mais à cause des perdants qu’ils ont affrontés.
Jetons un bref coup d’œil à ce que Vladimir Poutine a accompli face à cet ordre
mondial de l’élite et sa machine médiatique avec des milliers de milliards de
dollars.
Même si nous examinons les initiatives de Poutine de
ces dernières années du point de vue d’un mondialiste occidental, ses
stratégies semblent impeccables. Lorsque l’Union Européenne et l’OTAN ont
menacé la Russie sur sa frontière avec l’Ukraine, le dirigeant Russe a
simplement sécurisé ses frontières en s’assurant que la base navale de
Sébastopol demeurait à l’abri, et que le Donbass servirait littéralement de
« no man’s land » si Kiev décidait de rejoindre l’OTAN.
Notez bien que ce n’est pas ce que Poutine a accompli
en fait, mais du point de vue d’un groupe de réflexion stratégique de
Washington et du Pentagone, cela équivaut à une victoire de Poutine. Ensuite,
pour affaiblir Poutine et la Russie, les oligarques occidentaux ont imposé des
sanctions massives qui n’ont eu pour effet que de renforcer les positions de
Poutine et de son pays.
A nouveau une victoire pour Poutine sans vraiment se
forcer. Entre-temps, alors que les médias et les politiciens occidentaux
faisaient monter la pression sur le dirigeant Russe, l’Amérique et sa coalition
ont amplifié la guerre par procuration en Syrie pour faire échec à un ennemi
d’Israël et faire échouer le projet de gazoduc South Stream de Poutine. La
Turquie a servi à descendre des aviateurs Russes et l’occident a menacé
d’étendre le conflit régional.
Une fois de plus, Poutine a manœuvré les stratèges
occidentaux et a fini par conclure une alliance avec Erdogan et la Turquie. En
faisant un usage efficace de la force militaire contre l’Etat Islamique et les
terroristes « modérés » mis en avant par les Etats-Unis, les
Saoudiens et Israël, le dirigeant de la Russie a ridiculisé Washington et ses
satrapes de Londres, Bruxelles et Berlin.
En l’état actuel des choses, avec les perdants
occidentaux minables ressassant les mêmes refrains stupides dans les médias,
Vladimir Poutine est sur le point de créer une grande coalition de son côté,
qui pourrait mettre fin une fois pour toute à la domination des Etats-Unis sur
la scène mondiale. Les rencontres récentes de Poutine avec le Turc Erdogan, le
Roi Saoudien et les dirigeants de l’Iran sont la preuve d’un renversement
drastique de l’influence mondiale. Pour moi, l’inévitable émergence de la
Russie en tant que leader sur la scène mondiale est un fait avéré quoi qu’il
arrive.
Pendant que Trump s’échine à proférer des menaces aux
Nations Unies, Poutine ne perd pas son temps à y assister. Au lieu de cela, le
dirigeant Russe met à profit ses victoires en Syrie et ailleurs, et la fin de
la domination du dollar, pour forger de nouvelles amitiés et des opportunités.
La mentalité de « perdant » des dinosaures Américains et Européens
les fait ressembler à des cinglés qui ne cherchent qu’à se maintenir à niveau,
ou à rester à flot.
Et dans les médias le thème de « perdant »
est le meilleur indice. Regardez ce que Washington essaie d’infliger à Russia
Today en Amérique. Il est pitoyable de constater qu’une initiative médiatique
si minuscule en comparaison, soit si redoutée par le réseau publicitaire de
milliers de milliards de dollars que les oligarques occidentaux ont créé.
Maintenant nous voyons Google, Twitter, Facebook, le Sénat des Etats-Unis, les
sociétés de cyberguerre, les technocrates, les universités, et Dieu sait qui
encore – tous essayant d’étouffer les petites voix de la dissension. C’est
pitoyable.
© NEO
Phil Butler est un enquêteur et analyste politique, un
politologue et expert de l’Europe Orientale, en exclusivité pour le magazine en
ligne « New Eastern Outlook »
*
Traduction
française : Patrick T rev Isabelle
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