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Qui peut faire confiance à l’OTAN ?
(Remarque de l’éditeur : Trump joue à l’enfant gâté,
en exigeant que les membres de l’UE financent le coût de leur propre défense (2
% du PIB) afin qu’ils ressentent davantage la douleur politique de leurs
électeurs sur la rhétorique belliciste des soi-disant plans d’agression de
l’ours Russe, qui sont à peu près aussi crédibles que le programme d’armes nucléaires
Iranien.
Ils pensent pouvoir développer l’expansion économique grâce
au « cordon ombilical » permanent des bases Américaines qui sont pour
eux une situation gagnant-gagnant, étant donné qu’ils gaspillent les dollars
des contribuables Américains dans leurs pays au lieu de dépenser leur propre
budget. Ils préfèrent que les contribuables Américains creusent davantage la
dette nationale et deviennent de ce fait des serviteurs contractuels à long
terme de la défense de l’UE.
La consolidation de la corruption était un pré requis
pour la consolidation du pouvoir de l’UE, si bien que leur électorat se tourne
vers la Droite, étant donné qu’il ne semble pas y avoir d’autre alternative. La
réaction de la structure de pouvoir a consisté comme d’habitude à dépeindre la
droite comme « dangereuse », en ignorant le fait que les électeurs
considèrent que ce sont leurs dirigeants actuels qui sont
« dangereux ».
La composante navale de l’OTAN a été aux
abonnés absents, étant donné qu’elle n’a rien fait pour bloquer l’afflux
illégal de réfugiés à travers la Méditerranée, montrant à l’évidence à quel
point elle était inutile pour une tâche de sécurisation « pratique ».
Au lieu de cela, les agents manipulateurs de l’UE-OTAN préfèrent mettre en
avant le complot du croque-mitaine Russe pour inciter les Etats-Unis à les
défendre grâce à l’équipement de défense hors de prix dont les bénéfices ont
tendance à finir dans les poches des membres de l’élite, étant donné que la
plupart d’entre eux ont investi leurs pactoles planqués dans des comptes
offshore dans ces multinationales.
J’étais avec Trump lorsqu’il
a fait ses premiers commentaires sur le fait que l’OTAN n’en faisait pas assez contre
le terrorisme. Bien au contraire, elle était pleinement concernée dans la
pseudo-guerre contre le terrorisme des Etats du Golfe, paravent occidental
dirigé contre la Syrie, et dans laquelle plusieurs pays membres de l’OTAN ont
été activement engagés pendant des années. Le général Wesley Clark avait
auparavant montré la voie avec sa Néo-balkanisation des Balkans lors de la
guerre du Kosovo. Cela ne s’invente pas … Jim W.
Dean)
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– Première
publication … le 20 février 2017
Donald Trump a répété fréquemment au cours de sa
campagne présidentielle qu’il ne voulait pas que les Etats-Unis soient
impliqués dans toutes ces guerres étrangères onéreuses. Les Américains ont été
incités à croire que les Etats-Unis avaient finalement compris que les autres
pays devaient payer la part du lion de toute défense mutuelle, à leurs propres
dépens.
Trump a également déclaré qu’il voulait que les autres
partenaires de l’OTAN payent leur part équitable pour toute initiative, cela
implique que les décisions opérationnelles seraient fondées sur celui qui paye,
plutôt que sur ce que l’ennemi est en train de faire – et si l’ennemi est réel
ou seulement perçu comme tel.
Mort à Donetsk pour toute une brigade blindée ukrainienne
Malgré les
promesses, des
sources sur le terrain en Ukraine confirment que des préparatifs sont en cours
pour continuer la guerre, une guerre chaude, comme si Kiev s’attendait à un
soutien moral et financier de la part des Etats-Unis. Il vaut la peine de
remarquer, que les Etats-Unis se sont déjà retirés d’autres conflits qu’ils
avaient provoqués ou encouragés, tels que celui en Syrie.
En effet, il est irréaliste d’imaginer qu’ils le
fassent, alors qu’un énorme complexe militaro-industriel d’envergure mondiale
est en jeu. Tout ce que celui-ci a à faire, c’est d’attendre un nouveau
président qui leur apporte plus de soutien, car personne ne va prendre
réellement le contrôle de ses nombreux tentacules au cours d’un mandat de
quatre ou huit ans lorsqu’il y a bien d’autres problèmes à régler et une
population très turbulente de 300 millions d’habitants à satisfaire.
Il est également évident que ce n’est pas le grand amour
entre le nouveau président et le Congrès Américain. Le corps législatif a beau
être sous le contrôle des Républicains, il est probable qu’il va s’opposer au
président pour décider de son destin, dans le cadre d’une lutte interne pour
l’âme du Parti Républicain.
En tant que parti de Droite, les Républicains ont
tendance à attirer les gens qui aiment l’ordre établi, mais les supporters de
Trump se voient comme anti-establishment, et considèrent la classe politique comme
dangereusement ultra libérale. C’est l’issue de cette querelle interne, plutôt
que les initiatives des Démocrates, qui va décider finalement de ce qu’il va
advenir de Trump dans les quatre prochaines années.
Cependant toutes les parties impliquées dans ce débat
conflictuel sont conscientes de la nécessité de trouver des terrains d’entente
sur lesquels ils pourront s’accorder publiquement. Comme nous le rappelle le
souvenir des années Carter, les Américains sont terrifiés à l’idée que leur
pays apparaisse comme vulnérable, comme ce sera le cas si toutes les branches
du gouvernement ne cessent de s’agiter en permanence.
C’est l’une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis
continuent de cibler des ennemis et d’entamer des offensives contre eux – ils
veulent rallier les gens autour du drapeau et d’un « rêve américain »
vaguement défini, alors que les fissures qui se manifestent aussi bien dans le
parti Républicain que Démocrate démontrent de manière croissante qu’ils sont de
moins en moins compris du public. Le fait que des gens innocents meurent à
cause de cela ne rentre pas en ligne de compte, alors que vous pourriez acheter
ou envahir ces pays à tout moment, si vous le vouliez, et ils le savent.
Les preuves actuellement disponibles indiquent que la
guerre va une fois de plus servir à trouver une posture commune, peu importe à
quel point les parties concernées divergent entre elles en ce moment. Le
complexe militaro-industriel sera toujours capable de profiter de la guerre, le
Congrès sera capable de donner aux gens ce qu’ils veulent par une approche Américaine
traditionnelle et Trump pourra prétendre qu’il va retirer les Etats-Unis de
tout engagement inutile dans la guerre.
Mais la guerre ne sera pas dirigée contre un des
ennemis identifiés, mais contre les propres alliés des Etats-Unis – ce qui n’a
rien de nouveau, mais c’est désormais poussé à l’extrême, ce qui n’a pas été le
cas des administrations précédentes, même si certaines en avaient l’intention.
L’hôtel Petersberg
Au cours de
la Guerre Froide, il y avait une organisation
appelée l’Union de l’Europe occidentale (de 1954 à 2011), une « alliance
d’autodéfense mutuelle » composée de sept (puis dix*) pays européens, tous
membres de l’OTAN mais qui pouvaient agir de façon autonome par rapport aux
structures générales de l’OTAN.
*Allemagne, Belgique, Espagne,
France, Grèce, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni (Ndt)
Aucun de ces pays n’a été attaqué par l’Union
Soviétique, donc en fait c’était à peine plus qu’une organisation sur le
papier. Néanmoins, en 1992 celle-ci a décidé qu’avec la transformation de
l’Europe de l’Est en une série de nouveaux états qui devaient prouver leur
allégeance à l’Occident, l’Union de l’Europe Occidentale devrait adopter des
clauses de référence pour décider ce qu’elle pourrait faire et ne pas faire.
Ces conditions et dispositions sont connues sous le
terme de missions ou tâches de Petersberg, d’après le nom d’un
hôtel des environs de Bonn. En particulier, elles énonçaient que l’Union de
l’Europe occidentale pourrait mener de manière indépendante des missions
humanitaires, de secours et de maintien de la paix et envoyer des forces de
combat pour les engager dans la gestion de crises. Cependant, elles énonçaient
également que le rôle de l’Union « incluait » ces éléments mais
n’était pas limité par eux – en fait, elle pouvait faire ce que bon lui
semblait dans la mesure où ces tâches étaient mises à contribution dans
l’opération.
Même mode opératoire que
l’effet CNN
« Oh quelle mauvaise toile elles
tissent … »
Cela ressemble au même mode opératoire que l’effet
CNN, ou bien comment l’UE peut entreprendre ce qu’elle veut lors des opérations
de gestion de crise. Beaucoup de choses sont réalisées sous le prétexte des
missions humanitaires, des forces de maintien de la paix et des processus de
paix. En 1997 ces tâches de Petersberg ont été incluses dans le Traité
d’Amsterdam, ce qui signifiait que l’UE était désormais responsable
de leur accomplissement.
Elles ont servi de base à la Politique de Sécurité et
de Défense Commune (PSDC) de l’UE, une conséquence inévitable de la
transformation de l’UE d’union économique en union politique. Bien qu’opérant
toujours dans le cadre des structures de l’OTAN, elle pouvait finalement
développer une force commune Européenne impliquant des pays hors de l’UE, qui
pourrait agir par elle-même pour répondre à des menaces.
Cela devrait, bien sûr, être quelque chose que l’UE
financerait par elle-même, même si cela devait atteindre des objectifs
politiques plus larges de l’OTAN, et donc des Etats-Unis et contribuer ainsi aux
tentatives des Etats-Unis de les réaliser.
L’Europe considère que cette force de défense commune,
qui est en grande partie un exercice sur le papier étant donné que l’UE agit
toujours dans le cadre de l’OTAN, lui confère un rôle plus important et plus indépendant
dans les affaires du monde. Les Etats-Unis la considèrent comme une porte de
sortie. Si les Etats-Unis veulent commencer une guerre, l’UE ne va pas refuser
de coopérer, malgré les réticences que certains de ses membres pourraient
avoir.
La Force Commune de Défense Européenne permet aux
Etats-Unis d’avoir sa part du gâteau et de la manger – le complexe
militaro-industriel pourra toujours faire ce qu’il veut, le Congrès pourra
toujours protéger la nation et Trump pourra éviter d’intervenir dans des
guerres étrangères en amenant l’UE à les financer et faire en sorte que ce
soient des mères européennes plutôt qu’américaines qui pleurent leurs enfants
morts au combat.
Les Etats-Unis ne veulent plus davantage de guerres
dirigées par des paravents de façade contre la Russie en Ukraine et en Syrie.
Ce qu’ils veulent, c’est que l’UE transforme sa propre force commune de défense
en réalité. Ils vont utiliser les mêmes tactiques que l’UE a longtemps
utilisées elle-même – c’est-à-dire créer une impasse et ensuite présenter une
solution toute faite, conçue pour éviter toute supervision, lorsqu’il ne reste
plus d’autre choix que de l’accepter. La manière dont les Etats-Unis vont
résoudre leurs problèmes internes sera de contraindre la force de défense de
l’UE à exister et à faire le sale boulot elle-même – et l’UE ne sera plus en
mesure de se plaindre, étant donné qu’elle a prétendu que c’est ce qu’elle
voulait faire au cours des vingt dernières années !
Des
aveugles au pays des aveugles
L’idée de
créer une Force Commune de Défense Européenne est semée d’embûches. La structure de l’UE, avec tous
ses pouvoirs et contrepouvoirs qui empêchent aussi bien les gouvernements que
les peuples d’avoir droit au chapitre, est étrangère à celle d’une armée.
Théoriquement, les Etats-Unis ont un système
similaire, mais en pratique le président est le Commandant-en-chef et peut
passer outre ou intimider le Congrès qui ne veut pas être perçu comme misérable
et manquant de patriotisme. L’UE ne dispose d’aucune fonction analogue ayant un
mandat public institutionnel, et de ce fait, elle a beaucoup plus de difficulté
à obtenir l’unanimité lorsque c’est nécessaire.
Il existe bien une Agence Européenne de Défense (l’AED
fondée en 2004), chargée d’aider les états-membres de l’UE à améliorer leurs
capacités militaires, mais les états-membres continuent de définir leurs
propres politiques et budgets de défense. En outre, tout comme pour l’UE dans
son ensemble, les différents membres veulent en retirer des bénéfices différents,
et de ce fait contribuent à différents éléments pour des raisons différentes,
ce qui rend encore plus difficile de prendre une direction, voire faire mener
la même bataille à tout le monde.
Les nouveaux membres veulent souvent envoyer beaucoup
de soldats aux opérations de l’OTAN pour montrer qu’ils font partie du club
occidental. Des aspirants membres de l’UE comme la Géorgie font grand cas du
nombre de soldats qu’ils envoient – avec des liens évidents. Les anciens
membres de l’UE ne sont pas aussi pressés d’être perçus comme des marionnettes
des Etats-Unis ou à envoyer leurs citoyens se faire tuer. Ils continuent de
fournir des contingents réguliers mais en protestant ostensiblement, pour des
raisons de sécurité intérieure, encourageant activement leurs partenaires à
refuser de s’engager dans ce qui était, initialement, leur propre idée.
L’Europe à deux vitesses est également un problème.
Quoiqu’en disent les politiciens, personne ne croit réellement que les nations
les plus récentes et les plus pauvres de l’UE, ou leurs représentants, soient
sur un pied d’égalité avec les grands aînés qui sont présents depuis longtemps.
Durant la période coloniale, il était souvent considéré comme inapproprié que
le personnel autochtone soit placé au commandement des forces coloniales, même
si aucun représentant de la puissance coloniale ne servait sous leurs ordres.
Ce n’est pas une coïncidence si les quatre
Hauts-Représentants de la Politique de Sécurité et de Défense Commune, ce qui
dans l’UE se rapproche le plus d’un Commandant-en-chef civil, ont été
respectivement un Allemand, un Espagnol, un Britannique et un Italien.
L’UE résout les problèmes que toutes ces questions
soulèvent en utilisant ce qui est maintenant la manière de procéder américaine
– faire le contraire de ce que ses principes lui recommandent de faire. La
plupart de ses politiques ne sont pas élaborées au Parlement Européen ou à la
Commission. Elles sont conçues par des commissions qui se réunissent en secret,
examinent des données auxquelles personne d’autre n’a accès ou dont personne
d’autre ne connaît l’existence, et qui déclarent ensuite « voici la
politique de l’UE sur la base des données dont nous avons connaissance ».
S’opposer à cette nouvelle politique signifie
mobiliser toutes sortes de forces qui ne vont jamais travailler ensemble pour
s’y opposer, et montant les représentants d’un même pays les uns contre les
autres.
L’UE maintient en place ses faiblesses précisément
afin qu’elle puisse agir de cette manière non démocratique, quoiqu’elle dise au
public. C’est une des raisons pour lesquelles elle suscite tant d’hostilité
même dans des pays qui essaient désespérément d’en faire partie, comme les Pays
de l’Europe de l’Est qui ont commencé à la rejoindre précisément parce qu’elle
représentait « l’Occident ».
Tel que les Etats-Unis le perçoivent, le manque d’une
Force Armée de Défense Européenne est un problème qui peut être résolu de la
même manière. Déclenchez une guerre en Europe, ne faites rien pour l’arrêter
parce que vous dites qu’il s’agit d’une « guerre étrangère »,
assurez-vous qu’elle nuise à l’Europe (en créant des flots de migrants, dont
l’UE insiste qu’ils sont une menace pour exonérer sa propre population de toute
responsabilité) pour ensuite dire à l’Europe qu’elle doit agir pour protéger
ses frontières et ses alliés, pour la bonne raison qu’un jour ces gens-là pourraient attaquer les Etats-Unis, malgré les
grands océans qui l’entourent.
L’Europe va-t-elle se battre avec les Etats-Unis à
propos de l’Ukraine ? Elle sera repoussée dans ses filets par un comité
secret du Pentagone de la même manière qu’elle le fait avec ses propres
membres, et d’une manière ou d’une autre la Force Commune de Défense Européenne
verra le jour, et répondra au souhait opérationnel de la politique Américaine,
cependant tel que c’est interprété, elle aurait la supervision sur toute
structure ou garanties politiques.
C’est ainsi que les armées aiment agir, et comment la
Force Armée Européenne sera obligée d’agir, en réduisant par conséquent la voix
indépendante de l’Europe sur la scène mondiale plutôt que de la laisser apporter
une contribution à la défense en accord avec ses propres principes et son
caractère.
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Connaissez
votre ennemi
Federica Mogherini, la « ministre des affaires étrangères » de
l’Union Européenne
L’actuelle
Haute-Représentante de l’UE
pour les affaires étrangères et la Politique de Sécurité, Federica Mogherini,
sait ce qui se passe. Lors d’une visite aux Etats-Unis, elle a averti Trump de
rester à l’écart de la politique Européenne.
Cet avertissement est interprété comme une réponse à
Trump se félicitant du Brexit, mais c’est une question qu’il ne peut guère
influencer à présent. Les tentatives de forcer l’UE à se soumettre aux
exigences des Etats-Unis dans le domaine de la défense, qui est de la
responsabilité de Mogherini, sont probablement les cibles de ce commentaire.
Mogherini a également vu ce qui arrive quand les
Etats-Unis « reconstruisent » des pays dont ils ont changé le régime.
En dépit des millions dépensés en formation militaire, cela laisse
invariablement les nouvelles forces armées locales dans l’incapacité de
défendre leurs pays.
Les Etats-Unis ne veulent pas vraiment que les pays se
défendent d’eux-mêmes quand il y a tellement de gains financiers et politiques
à retirer du fait d’assurer la sécurité et les ressources de ces pays. Si l’UE
estime maintenant qu’elle est dépendante de l’OTAN, attendez qu’elle accepte
l’aide des Etats-Unis pour la formation de sa nouvelle armée, qui sera
structurée et forcée à exister sur la base d’un accord classifié.
L’UE a une seule porte de sortie. Elle peut créer sa
propre force opérationnelle selon ses propres conditions, avant que les Etats-Unis
ne l’y obligent, et négocier un accord opérationnel relié avec l’OTAN et les
Etats-Unis, qui définiraient les rôles et les responsabilités à l’avantage de
l’UE. Mais elle ne l’a pas encore fait jusqu’à présent, et avec
l’Euroscepticisme croissant sur tout le continent, il est peu probable qu’elle
soit capable de le faire maintenant.
Même si le Royaume Uni refuse d’y être impliqué,
persuader les 27 autres parlements nationaux d’approuver quelque chose que
leurs électorats considéreront comme une érosion supplémentaire de la
souveraineté pour le maintien de laquelle ils ont rejoint l’UE, ne va pas être
une tâche facile, ni se faire rapidement. Etant donné qu’une des actions que
cette armée ferait en premier, c’est de contrôler les frontières, prenant ainsi
la prévalence sur les administrations du contrôle des frontières, personne ne
va oser se lancer dans ce genre d’initiative dans le proche avenir. https://www.technocracy.news/index.php/2015/12/21/technocrat-eu-army-to-allow-german-soldiers-to-take-control-of-borders/
Donc le meilleur espoir d’éviter une guerre conçue
pour « baiser l’UE », selon les termes infâmes de Victoria Nuland, c’est
que l’UE entre en Ukraine et en Syrie et d’y assurer une paix durable, tout en donnant
aux Etats-Unis un autre os à ronger, tel que l’Iran. Aura-t-elle les tripes
pour le faire ? Probablement non, parce que ce ne sont pas les Eurocrates
surpayés, qui ne sont souvent que des politiciens ou des fonctionnaires de
banlieue dans leur pays, qui vont entreprendre ces guerres sur le terrain – et
c’est là, finalement, où le bât blesse.
Marine Corps Gen.
Joe Dunford, chairman of the Joint Chiefs of Staff, speaks on global threats
and American national security priorities at the Brookings Institution in
Washington, Feb. 23, 2017.
VIDEO :
Gen J Dunford entretien du 23 février 2017
Seth Ferris, journaliste d’investigation spécialisé en science
politique, expert du Moyen-Orient, en exclusivité pour le magazine en ligne “New Eastern Outlook”.
Traduction française Patrick T rev Isabelle
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