Bas les pattes
de la Syrie ou vos bases, même à l’intérieur de la Turquie, seront réduites en tas
de cendres
La Russie a envoyé un ultimatum secret à
la Turquie aujourd’hui. Il est très possible que le Président Trump apprenne
cela seulement par VT, donc nous serons aussi précis que possible. Nos sources
sont directes et « de haut » ou « du plus haut niveau ».
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Arrière-plan
Nous n’avons
jamais vu de Turcs morts sur ces prétendues photos de l’Etat Islamique de chars
détruits, ni de corps démembrés servant de trophées.
Au cours des derniers jours, d’après des reportages non vérifiés, l’Armée Turque
est entrée dans la ville d’al Bab dans la province d’Alep au Nord de la Syrie,
après avoir, vaincu l’État Islamique au
terme d’une bataille-éclair, alors que la Turquie avait déclaré pendant des
mois que leurs forces, appelées « Armée Syrienne Libre » (ASL), étaient
continuellement vaincues.
Nous avons
appris que les forces de l’EIIL qui tenaient al Bab étaient probablement depuis
le début celles de l’Armée Turque bien qu’il soit possible qu’il y ait eu des
forces de l’EIIL qui collaboraient avec la Turquie. Il n’y avait pas eu de
combats avec l’EIIL, tout n’était que mensonges.
La Turquie n’a
jamais combattu l’EIIL, leurs batailles, l’attaque imaginaire dirigée contre la
Syrie tenue par l’EIIL ; la troisième armée de l’OTAN, se comporte comme
un troupeau de jeunes scouts, est du théâtre de boulevard, pas plus. Où était
la vidéo que nous sommes habitués à voir des combats en Syrie, et après que la
ville ait été « prise », les entretiens avec les civils par les
journalistes ?
Et de quelle
couverture médiatique l’aide humanitaire a-t-elle bénéficié al Bab ? En
fait zéro. Il n’y avait ni Casques Blancs, ni Nations Unies, ni Croissant
Rouge, alors que nous ne cessions de les voir à Alep.
Nous avons confirmé que la Turquie a retiré 950 combattants d’al Bab, supposés
appartenir à « l’EI » et a essayé de les transporter à Manbij, une
ville située à 32 kilomètres au nord-est, tenue à la fois par l’Armée syrienne
et les Forces de Défense Kurdes de l’YPG, extrêmement hostiles envers la
Turquie.
La Turquie prétend
qu’il n’y a pas d’autre manière pour elle d’attaquer Raqqah, ce qu’ils ont
promis à Trump, sans prendre Manbij des mains de l’Armée Syrienne et des Kurdes
de l’YPG.
Donc,
lorsqu’ils ont essayé d’envoyer des forces vers Manbij pour combattre leurs
propres alliés, au lieu d’envoyer l’Armée Turque ou « l’ASL », ils
ont envoyé des combattants de l’EIIL, au nombre de 950, dont nous avons toutes
les raisons de croire que ce sont des troupes Turques et l’ont toujours été.
Cependant, l’Armée
Syrienne était entrée par le sud et le sud-ouest, prenant au passage la ville
voisine de Tadif. Les sources Russes indiquent que cet accord avait été conclu
à l’avance, et qu’il n’y avait pas eu d’autorisation accordée aux forces Turques,
qu’elles soient de l’ASL ou de l’Armée Turque ou même « d’unités de l’EIIL
alliées des Turcs » de faire mouvement vers Manbij.
Au cours de la
bataille pour Manbij qui a duré tout l’été, la Turquie a continuellement
demandé que des « forces Arabes » soient autorisées à prendre Manbij
et que les Kurdes en soient exclus. Les « forces Arabes » auxquelles
se référait la Turquie et dont l’ancien Vice-Président Joe Biden avait demandé
qu’on leur donne le contrôle, sont en réalité, selon nos sources, celles de
l’Etat Islamique lui-même.
La Turquie a planifié
de maintenir l’EIIL en place, et de simplement les requalifier de « forces
Arabes alliées à la Turquie », ce qui est une bonne définition de l’EIIL dans
l’absolu. Cette semaine, la Turquie a été bloquée d’envoyer ses « forces
arabes » à Manbij, apparemment une étape d’un parcours de 180 kilomètres
jusqu’à Raqqah, un chemin biscornu et absurde à tous égards.
L’Armée Syrienne avait pris le contrôle de la M4, l’autoroute entre al Bab
et Manbij, ce qui les bloquait. Elle tient également des secteurs-clés de la
route adjacente qui remonte vers le nord et la ville de Bza’a. Bien que les
routes soient parallèles, elles pénètrent dans une zone montagneuse au bout d’une
quinzaine de kilomètres et deviennent facilement contrôlables.
Des amis en
Russie nous ont dit que lorsque cela s’est produit, Erdogan a perdu son sang-
froid et a ordonné des attaques aériennes contre les forces Syriennes. Nous
avons pu avoir confirmation que l’Armée de l’Air Turque a dirigée trois
attaques aériennes contre les forces Syriennes tenant l’autoroute M4 et a
ordonné des assauts d’artillerie et de troupes au sol.
Près de deux douzaines de Syriens ont été
tués, les blessés
ont été transportés à Alep où ils sont soignés. Nous avons assisté à cette
séquence. La raison principale de l’intérêt d’Erdogan pour la région, c’est
qu’elle renferme des champs de pétrole, bien qu’ils soient pour la plupart à
présent sous le contrôle des Kurdes, qui pendant un certain temps produisaient
du pétrole pour l’Etat Islamique, qui le vendait au fils d’Erdogan.
Les Kurdes ont
repris l’accord, leur seule source de revenus, en bénéficiant du même contrat
avec la Turquie, privant ainsi Damas de sources de revenus. Ceci est confirmé
au plus haut niveau par les gouvernements Russe et Syrien et, les Etats-Unis sont
parfaitement au courant de l’accord. De plus, le fils d’Erdogan contrôle
également le commerce de céréales, initialement avec l’EIIL et maintenant avec
les Kurdes. Mais tout cela a pris fin.
Les Kurdes,
dont le quartier-général est en dehors de Manbij, vont maintenant vendre leur
pétrole, ainsi que leurs céréales à Damas. En fait, il y a de grands contrats
entre les forces Kurdes soutenues par les Etats-Unis et Damas, des accords qui
renforcent l’autonomie des Kurdes dans la région et lient de manière plus
étroite la région à Damas sur le plan économique.
Ceci coupe totalement la Turquie de
Raqqah, c à d leur « promesse » envers les Etats-Unis, et c’est notre
analyse, en revigorant l’EIIL directement sous le nez de Trump, en brûlant à la
fois les Kurdes, Damas, et la Russie aussi, alors qu’Israël et l’Arabie
Saoudite attendent de voir ce qui se passe. Eh bien, cela s’est passé. Voici ce
que nous savons :
La Russie a averti
la Turquie que si elle utilisait à nouveau des avions pour attaquer l’Armée
Syrienne, la Russie allait riposter.
Ce que la
Russie a laissé en sous-entendu, et nous laissons libre cours à notre pensée, c’est
la possibilité que la Russie détruise des aérodromes Turcs. Nous évoquons cette
possibilité, parce que les forces Russes en Syrie sont actuellement en sous
effectif pour appuyer la menace en support, mais des missiles de croisière Russes
pourraient facilement accomplir la mission et rien de ce dont disposent les
Etats-Unis ne pourrait les en empêcher.
Là encore, la
Turquie est en négociation avec la Russie pour lui acheter un système de
défense antiaérienne S400. Bienvenue dans ce qu’on appelle souvent la
géopolitique byzantine du Moyen-Orient.
Veteran’s
Today- © traduction française Patrick T rev Isabelle
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