Canulars du Projet Manhattan et Légendes de Long Island
Interstellar, scène de connexion
quantique (crédit photo : Film Interstellar)
« Du
moment que vous doutez que vous puissiez vous envoler, vous cessez à jamais de
pouvoir le faire » - Peter Pan
La réalité du troupeau
n’est rien d’autre qu’un mythe étiologique, une histoire concoctée en accord
avec les croyances prédominantes pour expliquer comment une chose déjà
existante en est venue à exister.
Lorsque les agriculteurs (Bauers) abandonnent leur troupeau, malgré ce qui
peut se passer en surface, les nombreux bergers secrets de troupeaux de
l’humanité se réjouiront de la « continuité ». Voici des officiels de
l’administration Bush entrant dans le bunker de la Base Aérienne d’Offutt le 11
septembre – un jour où l’imagination a fait défaut, mais pas de la manière dont
elle a été présentée dans les journaux.
Les enfants d’Abraham
racontent une histoire sur la manière dont leur dieu a créé des arcs-en-ciel
comme promesse qu’il ne le ferait plus jamais après qu’il ait plongé le monde
entier dans le déluge. Puis ils se moquent de Peter Pan …
La mythologie même en
tant que mot devrait être rayée de la langue anglaise. Il n’existe pas de
mythes, seulement des réalités alternatives – chacune d’entre elles étant toute
aussi crédible et aussi réelle que l’autre. Celle que vit l’observateur ne
dépend que de ce qu’il considère comme réel.
Si Peter Pan saute du
toit de l’Empire State Building en votre présence, il finira sans nul doute
écrasé comme une crêpe sanguinolente sur le trottoir – mais dans un autre monde,
il plane comme un pigeon ivre au-dessus de la Cinquième Avenue. La crêpe
sanguinolente fait partie de votre monde, pas du sien.
Le troupeau, la mafia,
la multitude mal dégrossie sont des animaux de ferme et il est rare que leurs
bergers leur disent la vérité.
Ils croient, ils
paissent et ils bêlent, ils vivent et meurent d’après ce qu’on leur raconte. Ce
sont les proverbiales six cents âmes perdues de la Tour Sud du World Trade
Center, qui n’étaient que trop désireuses d’ignorer la Tour Nord en flammes qu’ils
avaient sous les yeux, pour écouter les promesses d’une autorité incorporelle,
qui leur dit sur un système de télédiffusion publique sans visage que tout ira
bien, pourvu qu’ils se remettent au travail. Pour eux, en bêtes de somme qu’ils
sont, la mort ne peut survenir assez tôt, et c’est ce qui est arrivé …
Ce sont des Esclaves, ce
sont des Hilotes, ce sont des Shudras de l’ère technologique, conditionnés pour
se pâmer à la seule mention du nom d’Albert Einstein. Albert Einstein !
« Albert Einstein, le divin Juif qui a changé le cours de l’histoire
humaine au début du vingtième siècle … »
Tout cela serait amusant
si cela ne contenait pas un brin de vérité.
Il existait bien un divin scientifique
juif dans la première moitié du vingtième siècle dont découle tout ce que
l’homme du vingt-et-unième siècle voit maintenant devant lui. Mais son nom
n’était pas Albert Einstein, et il était en fait, en plus d’être un Juif qui
adorait raconter des blagues Yiddish à d’autres Juifs, un « Nazi » fanatiquement
dévoué …
_________
L’inspiration
de John von Neumann
John von Neumann (à droite) avec Stan Ulam et Richard Feynman
John von Neumann (né Janos Lajos Neumann) a publié plus de cent cinquante
contributions scientifiques au cours de sa vie, et chacune d’entre elles a
modifié le cours de l’histoire humaine ; mais en fin de compte, il n’a
publié que ce qui était nécessaire pour faire évoluer la science traditionnelle
vers le vingt-et-unième siècle. La plupart de ses réalisations étaient
ultrasecrètes.
Enrico Fermi a peut-être
construit la bombe presque d’une seule main, et Martin Bormann a peut-être
fourni de l’uranium 235 lorsqu’il a livré le sous-marin U-234 aux Alliés, mais
c’est John von Neumann qui a fait fonctionner tout cela.
C’était von Neumann qui
a conçu le mécanisme du détonateur à implosion de Fat Man, la bombe au
plutonium qui a rasé Nagasaki, et celle pour laquelle les Allemands avaient si
commodément fourni les amorces à infrarouge à bord du U-234. C’est von Neumann
qui a sélectionné Hiroshima et Nagasaki comme cibles après avoir dû renoncer à
Kyoto – son choix initial – à cause du Secrétaire à la Guerre Henry L.
Stimson ; et c’est von Neumann qui, de l’avis même des universitaires
traditionnels, a calculé les « hauteurs » exactes auxquelles les
bombes allaient exploser … En 1950,
von Neumann est devenu consultant pour le Weapons Systems Evaluation Group
(WSEG) (Groupe d’Evaluation des Systèmes d’Armement). Le WSEG conseillait le
chef d’état-major interarmées et le Secrétaire de la Défense sur la transformation
des armes par les nouvelles technologies. Après cela, il a été l’homme de
l’ombre du gouvernement, et a inspiré à Stanley Kubrick son célèbre personnage
du Docteur Folamour dans le film du même nom de 64
Le docteur Folamour
Au cours des dernières phases de sa maladie, von
Neumann était condamné à la chaise roulante, et les réunions qui allaient
définir les politiques à suivre et qui sont encore en place aujourd’hui au
titre de la « Sécurité Nationale » se tenaient souvent dans sa
maison.
Ses travaux étaient
tellement secrets qu’un contingent armé l’a assisté lorsqu’il est mort d’un
cancer au Centre Médical de l’Armée Walter Reed en 1957*. Il n’y aurait pas de
confessions impromptues sur le lit de mort dans la biographie de John von
Neumann …
*Selon certaines rumeurs, la mort de von
Neumann aurait été simulée, ce qui n’était pas très difficile dans un hôpital
militaire. (NdT)
Dans son livre de 1932, Mathematische
Grundlagen der Quantenmechanik (Fondements mathématiques de la Mécanique
quantique), l’ouvrage qui définit la mécanique quantique jusqu’à nos jours, von
Neumann attribue la nature indéterminée de la physique quantique à
l’intervention de la conscience de l’observateur qui échappe à tout calcul mathématique.
Il a dit que la totalité
de l’univers pouvait être décrit comme une fonction d’onde, et que
l’effondrement de la fonction d’onde n’était dû qu’à la conscience de
l’observateur. Chez les physiciens, cette école de pensée est appelée
l’interprétation de von Neumann-Wigner. Son abandon brutal de tout déterminisme
n’a que modérément séduit une université qui avait bâti son temple sur les
fondements du rationalisme.
Von Neumann a été en pointe sur une nouvelle technique, la méthode de Monte Carlo, qui
a été utilisée pour résoudre une grande variété de problèmes scientifiques
_________
Le
Successeur de von Neumann
Hugh Everett III, né en 1930, était le
successeur de von Neumann au WSEG. Everett, tout comme von Neumann, était de
sang bleu. Mais seul Everett était un fils loyal de l’Empire Anglo-Américain,
dont le père était lieutenant-colonel de l’administration générale au cours de
la Deuxième Guerre Mondiale. Après la guerre, Everett a pris une année
sabbatique en 1949 pour rester avec son père dans l’Allemagne occupée.
Ensemble, ils ont pris des centaines de clichés de qualité professionnelle sur
les aspects techniques de la reconstruction, tous étrangement « dénués de
personnes ». 1
Après avoir fréquenté des
écoles catholiques les plus sélectionnées de Washington DC et un diplôme d’ingénieur
chimiste en 1953, Everett bénéficia d’une bourse d’études, de la National
Science Foundation lui permettant d’étudier à Princeton. Là il a d’abord étudié
la Théorie des Jeux, une branche des mathématiques créée par von Neumann en
1928. La Théorie des Jeux analyse les stratégies des participants dans des
situations de concurrence.
Vers 1954, Everett s’est
immergé dans la physique des mathématiques à Princeton sous la houlette d’Eugene Wigner*, celui de l’interprétation de von Neumann-Wigner. En
1955, il avait son diplôme de maîtrise et a commencé à travailler sa thèse :
Wave Mechanics Without Probability (Mécanique
ondulatoire sans probabilité), qu’il allait terminer en avril 1956. Un mois
plus tard, il a commencé à travailler pour le WSEG où il allait devenir
Directeur du Département des Sciences Physiques et Mathématiques en 1957,
l’année de la mort de von Neumann. Tout ce qu’Everett a réalisé après cela est
classé secret.
*Wigner, tout comme von Neumann était
d’origine hongroise, naturalisé américain. (NdT)
Ici nous voyons une solution à l’équation de Schrödinger pour une particule
libre (c’est-à-dire une particule ne subissant aucune force, donc son potentiel
V=0). L’axe des y (l’axe le plus horizontal à gauche) est la partie réelle de
la fonction d’onde et l’axe des z (l’autre axe sur la gauche) est la partie
imaginaire. Si vous regardez ce schéma, la fonction d’onde continue
indéfiniment dans les deux directions, bien qu’on n’en ait représenté qu’un
segment défini. Mais, à l’évidence si l’esprit humain modifie l’axe des z,
alors l’onde est modifiée dans cette situation.
http://www.veteranstoday.com/wp-content/uploads/2017/03/planewave1-3d.gif
La thèse de doctorat
d’Everett a reconsidéré la théorie physique sens dessus-dessous. Everett a
affirmé que la fonction d’onde ne s’effondrait pas, niant ainsi le précepte le
plus sacré de l’Ecole de Copenhague. Ce qu’a soutenu Everett était la même
chose que l’inventeur des équations qui décrivent la fonction d’onde, Erwin Schrödinger, avait affirmé aux
physiciens quatre ans auparavant dans sa fameuse conférence, lorsqu’il les a
prévenus que ce qu’il allait dire leur « semblerait dingue ». 2
Schrödinger a ensuite
poursuivi en disant qu’il n’existe rien de tel que des probabilités et que,
lorsque ses équations semblent décrire plusieurs hypothèses différentes, ce ne
sont « pas des alternatives », mais que tout se déroule simultanément
… » 3
Revenons à l’Empire
State Building, vous regardez Peter la Crêpe. Mais dans une réalité
alternative, toute aussi réelle que la vôtre, Peter Pan descend la Cinquième
Avenue en planant et en se moquant de vous. Peter Pan ne peut pas mourir et
vous non plus, cela s’appelle de l’Immortalité Quantique.
Everett croyait si fort
à cela qu’il en est mort, à force de manger, boire et fumer, à l’âge de
cinquante-deux ans, en se donnant en spectacle devant sa famille et se vantant
devant ses collègues combien il était satisfait d’avoir réussi sa vie. Plus
tard, dans l’espoir qu’elle le rejoindrait dans le bel univers parallèle, sa
fille allait commettre un suicide en demandant dans sa lettre de suicide que
ses cendres soient jetées avec les ordures, comme Everett avait insisté pour
que les siennes le soient.
_________
Le
destrier de Satan
Les prémisses fondamentales de l’infâme trilogie du
Projet Montauk de Preston Nichols étaient la production artificielle, l’amplification
et l’introduction artificielle d’une fréquence d’oscillation chez des sujets,
habituellement des garçons prépubères, ayant le bon type de sang nordique.
Assis dans un fauteuil conçu par von Neumann pour parvenir à une synthèse
harmonique entre le sujet et la fréquence induite, le sujet peut projeter des
réalités alternatives, avec lesquelles même des êtres peuvent se mettre en
relation.
On peut ouvrir des trous
de ver et manipuler le temps pour y déployer une armée de supersoldats sous
contrôle mental, créés par de la technologie secrète nazie. La raison d’être du
projet est fournie par l’Œuvre de Babylone, l’ultime achèvement de la Magie
d’Aleister Crowley. L’ensemble était mis en œuvre sous la direction de von
Neumann et dirigé, après la guerre, à partir du Laboratoire de Brookhaven à
Long Island. La plupart des expérimentations se sont déroulées dans une base militaire
souterraine à grande profondeur (DUMB) située sous Camp Hero, une station radar
maintenant désaffectée sur la pointe de Montauk, Long Island.
Le premier livre The Montauk
Project : Experiments in Time (Le Projet Montauk : Les expérimentations
avec le Temps) a été publié en 1992. Sa couverture représente une statue d’un
grand destrier cabré ayant une horloge sur le ventre. Dans le livre, prétendant
avoir participé lui-même aux expériences en tant que technicien, Nichols
affirme à ses lecteurs, sans se soucier de leur donner une quelconque raison de
ses révélations, qu’on ne peut accéder à l’avenir avant que le voyageur
temporel ne se trouve en face de la statue d’un grand destrier cabré dans un
paysage vide de gens.
La statue du destrier de Satan à l’Aéroport International de Denver
En 1993, l’artiste du Nouveau-Mexique Luis
Jimenez a été sélectionné pour ériger une statue de dix mètres de haut devant
l’Aéroport International de Denver (DIA) alors en cours de construction. Il a
fallu quinze ans pour l’achever et elle ressemble presqu’exactement au destrier
cabré représenté sur la couverture du livre de Preston Nichols.
Les différences étant
que la statue de Jimenez est peinte en bleu, n’a pas d’horloge, et se cabre au
maximum de sa hauteur. L’aéroport a ouvert en 1995, mais la statue n’a été
achevée qu’en 2008. Jimenez a été tué en 2006 lorsqu’une partie s’est détachée
de son support et lui a sectionné l’artère fémorale. Il s’est vidé de son sang
dans son atelier de Hondo au Nouveau-Mexique, treize ans après avoir remporté
la commande.
Ses fils ont achevé
l’œuvre qui est maintenant exposée à l’aéroport, laissant une impression
durable d’effroi aux près de vingt-huit millions de voyageurs qui passent
devant chaque année. En raison de ses yeux rouges luisants, certains ont décidé
de l’appeler le « Cheval du Diable » ou le « Destrier de
Satan ».
Mais les faits demeurent
que, bien avant que « Blucifer » ne fixe d’un regard « froid et
sans pitié » Pena Boulevard, la rue principale de l’aéroport (Denver
International Airport) que W.B. Yeats avait prédit un siècle auparavant, les
gens ont remarqué que les pistes de Denver formaient un swastika lorsqu’on les
regardait du ciel. Le socle de dédicace de DIA est de nature maçonnique, l’art
décoratif de l’intérieur est apocalyptique et ses quatorze mille hectares de
terrain représentent presque deux fois la superficie du deuxième aéroport le
plus important d’Amérique.
Avec près de cinq
milliards de dollars, l’aéroport de Denver a fini par coûter presque deux fois
le budget prévu, a dépassé de seize mois le délai prévu et a été construit
apparemment au milieu de nulle part.
Des rumeurs ont circulé, appuyées par des
faits comme ceux-ci, que l’aéroport lui-même n’était que l’apparence extérieure
d’une base militaire souterraine à grande profondeur (DUMB) qui est le centre
d’une conspiration luciférienne visant à éliminer 90% des « bouches
inutiles » du monde et à faire aboutir le Nouvel Ordre Mondial des rêves
maçonniques. Ce rêve, dans un geste apparemment sarcastique, a été gravé dans
le granit des Georgia Guidestones au début des années quatre-vingt …
C’était Aleister Crowley
en personne qui avait donné l’ordre de marche pour instaurer la nouvelle
réalité, une réalité sans aucune réalité, sans limites, sans règles – une
réalité « indéterminée » où les élus prendraient d’étranges drogues
et feraient l’amour à de grandes bêtes féminines pourpres. Dans le Book of the
Law (le Livre de la Loi), rédigé en 1904, Crowley a appelé le Magi à la guerre
contre ce qu’il appelait l’ancien monde gris.
« Je suis le Seigneur de la guerre des années
Quarante ; les années Quatre-vingts tremblent devant moi, et sont humiliées.
Je vais vous conduire à la victoire et à la joie : je vais être à vos
côtés dans la bataille et vous allez prendre plaisir à tuer. Le succès est votre
épreuve ; le courage est votre armure ; continuez, continuez, ma
force est avec vous ; et vous ne reculerez devant rien ! »
Karl Pribam, l’auteur de
la Théorie Holonomique du Cerveau et l’initiateur éclairé du Paradigme
Holographique a maintes fois souligné qu’en 1906, des scientifiques allemands
avaient commencé à explorer la possibilité que le cerveau fonctionne comme un
récepteur de fréquences. 4
Le système Monte Carlo monté en réseau (MMC) est un dispositif solveur de Monte Carlo pour la migration de
photons dans un milieu trouble 3D tel que le cerveau. Ce modèle est gradué en
nanosecondes.
Mais même avant cela,
des expériences de communication sans fil et de décharge électrique – réalisées
en Allemagne par des scientifiques tels que Friedrich Paschen et son successeur Max Wien et ailleurs par Nikola Tesla, Guglielmo Marconi et d’autres – avaient
prouvé sans l’ombre d’un doute que ce monde dans lesquels vit l’espèce humaine
n’est rien d’autre qu’un signal de fréquence et qu’on peut changer de canal.
Ces expériences n’ont
jamais été rendues publiques. En fait, Paschen et Wien, deux des plus grands
praticiens scientifiques ayant jamais vécu, ont été quasiment éliminés de
l’histoire, un autre, Tesla, a été présenté comme un charlatan et Marconi comme
un vendeur de spaghettis.
L’histoire, parce
qu’elle est écrite par des universitaires dépendant de leurs mécènes, et ceci
depuis l’époque d’Hérodote, ne raconte jamais la vérité.
L’histoire raconte à
ceux qu’elle séduit ce que ses mécènes veulent qu’ils entendent.
C’est pourquoi dans les
temps qui ont précédé le Christianisme, lorsque l’homme occidental était encore
apte à la pensée critique, Hérodote était surnommé le Père des Mensonges.
Maintenant on l’appelle le Père de l’Histoire …
_________
La Machine temporelle
Walter Gerlach était le plénipotentiaire d’Hitler pour la physique
nucléaire dans le Conseil de Recherche du Reich (Reichsforschungsrat créé en
1937). Après la guerre, il a été désigné comme le scientifique responsable des
énigmatiques « expériences de Cloche Nazie » par Jakob Sporrenberg
qui allait être pendu peu après. Il était SS-Gruppenführer et
Lieutenant-général de la police pour la Pologne et la Biélorussie lorsque ces
expériences ont été menées. Gerlach a fait son apprentissage sous la houlette
de Paschen, qui avait été appelé à servir durant la Première Guerre Mondiale
sous les ordres de Wien dans le domaine de la communication sans fil pour le
compte de l’armée allemande.
Ces hommes réalisaient
tous, l’œuvre de pionniers dans le domaine des ondes lumineuses sous le spectre
visible. Ils étudiaient les fréquences des radiations électromagnétiques émises
au cours de la transition d’un état énergétique supérieur vers un état
inférieur, la même qui se produit au cours du décalage gravitationnel vers le
rouge (redshift) où le temps est modifié. Wien faisait même des expériences en
synchronisant deux pendules tout comme l’analyse harmonique de Fourier est
capable de le faire sur le papier.
Cet étrange appareil cylindrique générait un énorme vortex dans le champ
éthérique en utilisant des champs rotatifs contraires de plasma de mercure.
Bien que d’aucuns aient émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’un engin volant à
antigravité, il semble plus probable qu’il se soit agi d’une tentative
primitive pour créer un portail de « trou de ver » artificiel capable
de rompre la barrière de la quarantaine. Quel qu’ait été son usage, le projet
de Cloche et ses concepteurs ont disparu de la surface peu avant la fin de la
guerre.
Même avant que les
Allemands ne travaillent sur leur Machine Temporelle, ce qu’était précisément la
Cloche Nazie, au début des années vingt, ils avaient déjà construit une
Jenseitsflugmaschine ou « machine volante de l’au-delà » sous la direction
d’Otto Schumann. Schumann, un autre des grands praticiens scientifiques
allemands éliminé de l’histoire, était l’équivalent allemand de Nikola Tesla et
peut-être le plus grand expert mondial en technologie de haut-voltage de son
temps.
Il suivait les
instructions fournies par de belles et mystérieuses magiciennes (appelées les
“Dames du Vril”) qui racontaient aux scientifiques allemands de la Société
Thulé (Thule Gesellschaft) qui travaillaient avec elles qu’elles canalisaient
les schémas techniques du vaisseau qu’elles recevaient de la part d’entités
désincarnées.
Après la guerre,
Schumann, sous le couvert de l’Opération Paperclip, allait être enfermé à la
Base Aérienne Wright Patterson pendant deux ans, en compagnie de deux cent
vingt tonnes de documents secrets allemands sur l’aviation.
Rien de ce qui a été
appris, n’a jamais été rendu public. Dans les années cinquante, Schumann allait
être crédité de la découverte de la Résonance de Schumann, un ensemble de pics
de fréquences dans la gamme des Très Basses Fréquences du champ
électromagnétique terrestre, habituellement autour de 7,83 Hertz (Hz) mais
allant de trois à soixante Hz, lesquelles sont relatives à l’activité mondiale
des éclairs, qui les génèrent. La Résonance de Schumann est le battement de la
Terre vivante …
Les dames du Vril
Au début des années
1880, lorsqu’Heinrich Hertz – qui a donné son nom à
l’unité de mesure – a prouvé l’existence des ondes électromagnétiques en
laboratoire, il y a eu une série incessante et ininterrompue d’expériences des
Allemands et un effort herculéen pour produire des fréquences de plus en plus
élevées. Les premières expériences de Wien ont conduit à l’invention en 1920 de
l’oscillateur de Barkhausen-Kurz (ou tube B-K) par Heinrich Barkhausen et Karl Kurz.
Il s’agissait du premier
oscillateur qui pouvait produire des ondes électromagnétiques modulées dans une
gamme de très-hautes fréquences (UHF), en d’autres termes, des ondes radio.
Mais, fait plus important, les Allemands pouvaient désormais changer de canal
avec leur Machine Volante de l’au-delà et explorer une multitude de mondes
invisibles attenants à celui dans lequel l’espèce humaine était piégée.
En 1935, Oskar Heil, un des rares grands
savants allemands qui n’a pas été éliminé de l’histoire, aux côtés de sa
brillante épouse Russe, Agnesa Arsenjewa, allait couronner
l’effort allemand avec une communication scientifique qui présentait au monde
un tube à modulation de vitesse ou tube Heil. Le tube Heil est capable
d’émettre des électrons par paquets, permettant ainsi la génération d’ondes
radio à des fréquences bien plus élevées que ce qui était possible avec les
tubes à vide utilisés jusque-là.
Le tube Heil a été le
tout premier générateur de micro-ondes utilisable. Il a été crucial pour le
développement de la technologie des radars et est toujours utilisé de nos
jours. Heil a également déposé plusieurs brevets de dispositifs
« similaires au transistor » avant la guerre. En 1947, il a été
« invité » à venir aux Etats-Unis. A la fin de 1947, les Laboratoires
Bell annonçaient l’invention du « transistor à point de jonction … »
Amorces
à infrarouge
Vue aérienne de la route menant à Los Alamos (photo d’archive)
A la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, l’Amérique avait
besoin de cinquante kilos d’uranium 235 pour obtenir la masse critique nécessaire
à l’explosion d’une bombe atomique. Dans une circulaire du 28 décembre 1944, le
chef métallurgiste de Los Alamos, Eric Jette, a écrit : « Une analyse
des expéditions (d’uranium enrichi de qualité militaire) des trois derniers
mois montre l’évolution suivante : au rythme actuel nous disposerons de 10
kilos le 7 février et de 15 kilos vers le 1er mai ».
Au mieux, la bombe
atomique américaine aurait disposé d’un peu plus de la moitié de l’uranium
nécessaire pour obtenir une masse critique le 6 août quarante-cinq, le jour où
ils l’ont larguée sur Hiroshima.
La même explosion
pouvait être provoquée en utilisant seulement un tiers de cette quantité de
plutonium, mais le seul homme qui savait comment faire exploser du plutonium,
von Neumann, travaillait avec une science différente des disciples d’Einstein
qui avaient construit les bombes de l’Amérique. Il aurait besoin de quelque
chose que seuls les Allemands pouvaient produire.
Par un accord qui allait
convaincre le monde que les Alliés avaient gagné la guerre, où ils avaient au mieux
fait jeu égal, le lot de consolation de l’empire Anglo-Américain a été apporté
par le sous-marin U-234 dans le cadre d’un accord conclu avec Martin Bormann,
le bras-droit d’Hitler. Parmi les trésors à bord de l’U-234 se trouvaient les
amorces à infrarouge qui étaient nécessaires à l’utilisation des lentilles
explosives spécialement conçues par von Neumann pour comprimer et faire détoner
le cœur de plutonium de la bombe qui allait être larguée ultérieurement sur
Nagasaki.
Heinz Schlicke
Tout au long du projet, se tenait le Dr. Heinz Schlicke, peut-être le meilleur
expert vivant en science électromagnétique. Schlicke avait étudié sous la
houlette de Barkhausen en Allemagne. Sa thèse de doctorat portait sur la
« Contribution d’oscillateurs et de sous-harmoniques ».
Il allait enseigner à
ces empotés d’Américains comment utiliser les amorces à infrarouge et beaucoup
d’autres choses, en travaillant dans le cadre de l’Opération Paperclip après la
guerre au Bureau de Recherche Navale (ONR) de Sands Point, à Long Island. Il y
travaillait à ce qu’on a appelé depuis la Technologie Furtive. En considérant
« Bluebirds » et « Bluebooks » « Have Blue »
« Project Blue Beam » et maintenant même un « Blue Planet
Project », on aurait dû l’appeler Technologie Bleue …
Sands Point, une des
enclaves résidentielles les plus riches au monde, est environ à une heure et
demie de voiture de Montauk. Mais il ne faut que la moitié du temps pour
atteindre la zone de la classe laborieuse d’East Islip où Grumman et Fairchild,
les fournisseurs de la Défense qui ont produit le prototype « Have
Blue » des avions furtifs, partageaient jadis un même bâtiment. Au cours
des années quatre-vingt, il était situé juste de l’autre côté de Sunrise
Highway en venant de Heckscher State Park. La zone entourant ce bâtiment est le
lieu où se déroule en réalité l’essentiel du récit de Nichols …
Si les scientifiques
allemands ont eu un capitaine d’équipe, c’était certainement Manfred von Ardenne, un aristocrate de
haute descendance et à l’intellect du plus haut niveau imaginable. Il a déposé
son premier brevet en 1923 à l’âge de quinze ans. Il s’agissait de celui d’un
tube électronique ayant des applications dans la télégraphie sans fil avec
trois systèmes dans un même tube. En 1928, von Ardenne, qui était un véritable
Bruce Wayne (Batman), avait financé et construit son propre laboratoire
souterrain sous Berlin-Lichterfelde.
La grotte de
chauve-souris de von Ardenne fut équipée d’un générateur électrostatique de
deux millions de volt et d’un cyclotron*. A cette époque, il n’existait qu’un
seul autre cyclotron dans toute l’Europe, celui des Curie qui était financé par
toute l’église universelle de pseudoscience d’Albert Einstein …
*Accélérateur de
particules inventé par Ernest Orlando Lawrence et Milton début des années 30
Von Ardenne’s lab, properly dubbed
Forschungslaboratorium für Elektronenphysik, specialized in nuclear physics and
high frequency technology.
Le laboratoire de von
Ardenne, adéquatement nommé Forschungslaboratorium für Elektronenphysik
(Laboratoire de recherche pour la physique électronique), était spécialisé en
physique nucléaire et technologie des hautes fréquences.
Manfred von Ardenne – Microscope électronique
C’était l’endroit idéal pour la plupart
des scientifiques de l’élite de l’Allemagne et de ce qui
constituait, avant la Première Guerre Mondiale, l’Empire Austro-Hongrois. Après
la prise du pouvoir par le National-Socialisme, c’était un repaire pour les
plus hauts-gradés du mouvement, des hommes comme Hitler, Bormann et le
collecteur de fonds responsable de l’incroyable richesse de l’Allemagne à la
fin de la guerre, Karl Ohnesorge. Il était le Président
du Bureau Central de la Reichspost, le service central des postes allemandes.
Ohnesorge était
peut-être le confident le plus ancien et le plus proche d’Hitler après Fritz
Todt, le Ministre de l’Armement qui contrôlait l’Organisation Todt, la Société
Nationale de Construction de l’Allemagne. Todt est mort dans un accident
d’avion à la suite d’une réunion de crise privée avec Hitler au début de l’année
quarante-deux.
Ohnesorge n’était pas
seulement responsable de la distribution du courrier et du budget secret du National-Socialisme,
mais chargé de contrôler la future distribution de tous les postes de
télévision du Troisième Reich. Il portait un intérêt constant à la propagande
du parti par la technologie sans fil. Après la guerre, il a été poursuivi mais
les accusations ont été brusquement abandonnées sans explication. Ohnesorge, le
deuxième homme le plus important en Allemagne après Hitler, a tout simplement
disparu, en s’évaporant dans le paysage d’après-guerre comme un fantôme …
Au moment où les
Allemands accueillaient les Jeux Olympipques d’été en 1936, von Ardenne avait
déjà inventé la télévision afin que le reste de l’Europe, qui se remettait à grand
peine de la Grande Dépression, puisse témoigner de la résurrection triomphante
de l’Allemagne sous l’égide du National-Socialisme. Von Ardenne est crédité de
l’invention du Microscope à balayage électronique en 1937 et son travail a été
crucial pour le développement du Microscope électronique par Ernst Ruska au
début des années trente. Au cours de sa longue et illustre carrière, il a été
détenteur de près de six cents brevets concernant la microscopie électronique,
la technologie médicale, la technologie nucléaire, la physique du plasma, et la
technologie de la radio et de la télévision.
Après la guerre, von Ardenne s’est détourné
de l’Occident, en rejoignant l’Union Soviétique en compagnie de trois cents
autres scientifiques allemands, y compris le Prix Nobel de 1925 et compagnon de
l’aristocratie Gustav Hertz, le neveu de Heinrich Hertz.
Agnesa Arsenjewa était
rentrée en Union Soviétique immédiatement après qu’elle et Heil aient publié
leurs travaux. Elle n’est jamais retournée en Occident, passant le reste de sa
vie à travailler en secret à l’Institut Physico-Chimique de Leningrad, d’où
elle était partie avec Heil en 1935. Il l’avait accompagnée là-bas, et ils
avaient brièvement travaillé ensemble jusqu’à ce qu’il retourne en Angleterre,
où il est resté jusqu’à la déclaration de guerre, après quoi il est rentré en
Allemagne par la Suisse.
En 1953, von Ardenne
s’est vu décerner le Prix Staline, de première classe, pour sa contribution au
projet de bombe nucléaire soviétique, entre autres … Par la suite il est allé
en Allemagne de l’Est, où il a vécu jusqu’en 1997, bénéficiant de la gratitude
et du rouble Russe pour en avoir fait
l’autre superpuissance de la planète.
La vérité, c’est que von
Neumann était fanatiquement dévoué au National-Socialisme et l’avait été durant
toute sa vie d’adulte. C’était un Nazi. C’était un tel secret de polichinelle
que Stanley Kubrick, l’artiste-maison de la CIA, s’en est amusé dans le Docteur
Folamour. Il avait été formé et importé d’Allemagne par la Fondation Rockefeller
quatre ans avant que les Nationaux-Socialistes y prennent le pouvoir.
La Fondation Rockefeller
était liée comme des frères siamois à I.G. Farben, Brown Brothers Harriman et
tout le reste des parasites qui s’accrochaient à Hitler pendant son ascension au
trône de l’Empire Allemand – les mêmes parasites qui allaient l’obliger à se
débarrasser de Gottfried Feder et de l’essentiel du rêve du
National-Socialisme. Tout comme von Ardenne s’était protégé en allant en Union
Soviétique, personne n’avait d’emprise sur von Neumann. C’était un puriste.
L’argent ne signifiait rien pour lui, à part posséder une grande maison pour
faire la fête avec ses amis.
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Dennis Gabor
On pourrait probablement dire la même
chose à propos d’un autre « Nazi » Juif, Dennis Gabor, qui a reçu le Prix Nobel en 1971 pour avoir inventé
les mathématiques qui ont rendu possible l’holographe. Tout comme von Neuman,
Gabor était un Juif d’une famille aristocratique hongroise. Ses acquis culturels,
son domaine d’expertise et même ses intérêts personnels de l’existence
indiquent plus qu’une accointance passagère avec von Neumann.
Ils indiquent le genre
de collaboration ultrasecrète que l’essaim de forces de sécurité qui
entouraient tout ce que touchait von Neumann était là pour dissimuler.
Gabor a manifesté toute
sa vie un intérêt pour les machines autoreproductrices. Sa conférence cruciale
de 1959 sur les « Inventions électroniques et leur impact sur la
civilisation » a inspiré le chapitre supplémentaire dans l’édition de 1961
de la Cybernétique de Norbert Wiener, qui est maintenant
considérée comme la Genèse du Transhumanisme.
Wiener avait déjà écrit
le reste du livre et les règles qui l’accompagnent, The Human Use of Human
Beings (L’utilisation humaine
des êtres humains) une décennie auparavant, juste après que von Neumann ait,
en quarante-neuf, dessiné avec un crayon et du papier millimétré, le concept d’un
ordinateur autoreproducteur. L’analyse mathématique rigoureuse de von Neumann
sur la structure de l’autoreproduction anticipait avec une précision
surprenante la structure de l’ADN, découverte quelques années plus tard.
En 1950, l’empire Anglo-américain
allait inaugurer le prochain quart de siècle de son expérimentation intensive
avec l’épissage des gènes par bactéries sur ses propres citoyens, lorsque la
Marine des Etats-Unis a lancé en secret l’Opération « Sea Spray » au
large des côtes de San Francisco.
Sous le prétexte de la
Sécurité Nationale, la marine a délibérément infecté non seulement tout San
Francisco, mais également Albany, Berkeley, Daly City, Colma, Oakland, San
Leandro et Sausalito, environ huit cents mille résidents. Beaucoup d’entre eux
comptaient parmi les personnes les plus importantes dans une industrie de la
défense occidentale en plein essor.
Chacun a inhalé des
millions de bactéries productrices d’endonucléases dont la mutation à l’aide de
rayonnements de neutrons avait été provoquée au cours de la guerre par le
fanatique génie nazi, le Dr. Kurt Blome, qui travaillait alors
pour l’empire Anglo-Américain.
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Gérer
le Troupeau
Dans son livre de 1963, Inventing the
Future,
Gabor a énuméré selon son estimation, les trois menaces principales qui
guettaient la société moderne : la guerre, la surpopulation et l’ère des
loisirs. C’est à partir de ce livre que les futurologues ont élaboré la
phrase : « la meilleure manière de prédire l’avenir et de
l’inventer ». En 1972, vers la fin de sa vie, il a publié The
Mature Society : une vision du futur sur la société et a rejoint le Club
de Rome, supervisant un groupe de travail étudiant les sources d’énergie et le
changement technologique.
Although in his
seventies and spending most of his time in Rome, Gabor became a Staff Scientist
at CBS Laboratories, in Stamford, Connecticut where, collaborating with his
lifelong friend, CBS Labs’ president Dr. Peter C. Goldmark, they put to
practical application the German electromagnetic science Karl Ohnesorge had
intended to use to propagate National Socialism throughout all the occupied
territories. It was in the seventies and television became the tool of choice
to build the West’s ever expanding Zombie Empire…
Bien qu’il ait plus de
soixante-dix ans, et qu’il passait la plupart de son temps à Rome, Gabor est
devenu membre du Conseil Scientifique des Laboratoires CBS, à Stamford,
Connecticut, où, en collaboration avec son ami de toujours, le président des
Laboratoires de CBS, le Dr. Peter C. Goldmark, ils ont mis en pratique la
science électromagnétique allemande que Karl Ohnesorge avait projeté d’utiliser
pour diffuser le National-Socialisme dans les territoires occupés. C’était dans
les années soixante-dix et la télévision est devenue l’instrument idéal pour
bâtir l’Empire Zombie en perpétuelle expansion de l’Occident …
Gabor avait trois ans de
plus que von Neumann et avait combattu vaillamment aux côtés de l’Empire
Austro-Hongrois au cours de la Première Guerre Mondiale. Après la guerre il
avait terminé ses études à l’Université Technique de Charlottenburg à Berlin,
qui est maintenant devenue l’Université Technique de Berlin. Il a rédigé en
1927 sa thèse sur l’Enregistrement d’états transitoires dans les Circuits
électriques à l’aide de l’Oscillographe à Rayons cathodiques. Il avait analysé
les propriétés de lignes de transmission électriques à haute tension, ce qui
l’avait sans nul doute familiarisé avec les travaux de Schumann.
Gabor a ensuite
travaillé à Berlin avec des microscopes électroniques. Les lampes à plasma et,
les tubes cathodiques de télévision l’auront certainement amené dans la grotte
à chauve-souris de von Ardenne avant qu’en 1933 il n’aille en Angleterre. Les
universitaires étaient, au mieux abusés et au pire menteurs comme tel un
arracheur de dents, ont prétend que Gabor « fuyait les Nazis ». Le
séjour de Heil en Angleterre deux ans plus tard, jusqu’à la déclaration de
guerre, à la suite de son invention du tube à modulation de vitesse en
trente-cinq, ne peut pas être expliqué aussi simplement.
Heil était un autre
Nordique de sang bleu. Comme tout le reste de ce qui est inexplicable dans le
récit des universitaires sur les savants nazis, cela a été ignoré. Von Neumann
se serait moqué de toute idée de ce genre ; en fait il adorait torturer
Einstein en passant à plein tube des marches prussiennes sur son gramophone
lorsqu’ils avaient des bureaux contigus à Yale au début des années trente.
En faisant largement
appel aux mathématiques de von Neumann et au grand mathématicien allemand David Hilbert, qui était le
professeur de von Neumann et l’architecte de l’Espace de Hilbert, Gabor a commencé
à publier des documents scientifiques sur la production d’images à partir de
signaux de fréquence dès la fin de la guerre. En 1951, il avait développé les
mathématiques qui allaient faire évoluer l’analyse de Fourier en fenêtres de
Fourier et en ondelettes transformées en utilisant les atomes et ondelettes de
Gabor – une oscillation semblable à une onde d’une amplitude qui commence à
zéro, augmente et retourne à zéro. Les ondelettes remplacent les soi-disant
atomes des universitaires classiques par de la véritable science requise pour
changer le canal de réalité dans la Technologie Furtive.
Il n’y a guère de doute
que le Dr. Heinz Schlicke et l’Office of Naval Research de Sands Point
travaillaient en étroite collaboration avec la Commission à l’Energie Atomique
(AEC). L’AEC était dirigée en sous-main par von Neumann pratiquement depuis sa
conception après la guerre. En 1955, il est devenu membre de la commission et
l’a dirigée officiellement jusqu’à sa mort prématurée en cinquante-sept. En
juillet quarante-cinq, le Dr. Schlicke « capturé » donnait une
conférence au Département de la Marine. Il était accompagné par un mystérieux
M. Alvarez, qui était son agent traitant, et filtrait les questions.
Luis Alvarez, 1954
Lors de précédentes communications
déclassifiées, M. Alvarez était mentionné sous le qualificatif de Commodore Alvarez. Le
grade de Commodore n’existe que chez les Garde-Côtes. Les archives militaires
indiquent que personne de ce nom ne servait dans les forces armées à cette
époque. L’homme ne pouvait être que le jeune Dr. Luis Alvarez, peut-être le scientifique local le plus
talentueux d’Amérique à cette époque.
Il travaillait
fiévreusement sur les problèmes que posait la méthode d’implosion de von
Neumann pour faire exploser le plutonium. Le Dr. Alvarez se verrait attribuer
l’invention de dernière minute des amorces à infrarouge apportées par le Dr.
Schlicke et allait commencer une longue et illustre carrière en tant que l’un
des scientifiques les plus glorifiés d’Amérique.
En 1968, la même année
où on lui a attribué le Prix Nobel, Alvarez a dirigé une équipe multinationale
de quatorze scientifiques pour analyser la pyramide centrale de Gizeh en
utilisant des appareils de détection de rayons cosmiques financés par l’AEC et
développés par le Laboratoire National de Lawrence-Berkeley. L’AEC a non
seulement fait construire spécialement des appareils, mais a financé la plupart
de l’expédition. Seul un des scientifiques était un archéologue.
Alvarez a toujours
soutenu qu’il avait procédé à plus d’un million d’enregistrements de données et
n’avait rien trouvé ; mais dans un entretien au Times de Londres, le Dr.
Amr El Goneid de l’Université Ain Sham a laissé entendre que la pyramide était
remplie d’une mystérieuse énergie qui « défiait toutes les lois connues de
la physique ».
Alvarez, qui était connu
pour avoir falsifié le Film de Zapruder (film montrant l’assassinat de Kennedy)
et pour sa Théorie de la Météorite qui a tué les Dinosaures, a accusé le Times
d’avoir inventé toute l’histoire …
Seule l’AEC avait été
témoin de la citadelle en hypogée que Franz Xaver Dorsch avait construit pour
Hitler sous Ohrdruf. Dorsch était le successeur de Todt après qu’Albert Speer
se soit avéré incapable de construire les DUMB (bases souterraines militaires à
grande profondeur). Dorsch, tout comme Todt et Ohnesorge étaient des membres du
parti depuis l’origine. Malgré qu’il ait utilisé de la main-d’œuvre esclave, il
s’en est tiré sans une égratignure à la fin de la guerre où il a fondé le géant
de la construction allemande, le Groupe Dorsch.
Au lendemain de la
guerre, l’activité s’est réduite, l’AEC a
étudié la ville souterraine qui a été ultérieurement transformée en métaphore
dans les Chroniques d’Akakor.
Après une inspection, l’AEC a fait enlever
l’équipement technique qui est resté dissimulé jusqu’à nos jours et a fait
sauter les entrées, classant secrets tous les documents relatifs aux sous-sols
d’Ohrdruf pour une durée de cent ans.
Au printemps
quarante-sept, le département de la guerre a attribué à l’AEC le Camp d’Upton à
Broohaven, Long Island, et c’est là qu’ils ont mis en œuvre ce qu’ils avaient
appris en Allemagne. De Sands Point, le Laboratoire de Brookhaven n’est qu’à
quarante minutes de voiture à l’est sur le Long Island Expressway. Il occupe
une situation centrale, à peu près à la même distance à l’ouest par le Sunrise
Highway de Montauk Point.
Brookhaven * Laboratoire National
Citations
Bibliographie
1 – Peter Byrne (2010).
The Many Worlds of Hugh Everett III: Multiple Universes, Mutual Assured
Destruction, and the Meltdown of a Nuclear Family. Oxford University Press. p.
29.
2 – Deutsch, David. “The
Beginning of infinity,” page 310.
3 – Ibid.
4 – “Karl Pribram
‘Holographic Brain’ New Dimensions 1:12:52.” Youtube. Insightfreeman, 5 Dec.
2012. Web. 15 Aug. 2016.
5- Vidéo Interstellar !
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Veterans’ Today - © Traduction française Patrick T revu Isabelle
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