Le 10 novembre dernier, l’USAID [l’Agence des États-Unis pour le développement international] annonçait :
« Un partenaire de l’USAID dans le nord-est de la Syrie continue de distribuer de la farine de blé aux boulangeries locales pour fournir du pain aux familles déplacées, aux réfugiés et aux communautés d’accueil des personnes vulnérables. Après une saison de précipitations extrêmement faibles, cette aide est encore plus cruciale pour améliorer la sécurité alimentaire ».
Pour rappel, le nord-est de la Syrie est illégalement occupé par les États-Unis qui soutiennent.les forces séparatistes armées regroupées sous l’acronyme « FDS », avec la lettre D pour démocratiques et la lettre S pour syriennes.
Le 18 novembre, la correspondante syrienne d’Al-Mayadeen TV à Damas, Madame Dima Nassif, présentait une autre annonce publiée par le site de l’ambassade américaine quelques jours plus tôt, concernant cette fois la livraison de « semences de blé » :
« Les semences de blés sont désormais chargées et en route vers le nord-est de la Syrie. L’USAID offre près de 3 000 tonnes de semences de blé de haute qualité aux agriculteurs du nord-est de la Syrie en ce début de saison des semis de blé. Le blé est considéré comme la moelle épinière du département agricole syrien. Ces semences permettront à des centaines d’agriculteurs de produire près de 32 000 tonnes de blé l’année prochaine, garantissant ainsi aux Syriens l’obtention de farine, de pain et autres produits à base de blé pour nourrir leurs familles et éviter encore plus de crises économiques. » [1].
Sauf que Madame Nassif a dit dans son rapport que cette offre de semences de blé par l’USAID ouvrait à nouveau le dossier de la plus dangereuse des guerres étasuniennes contre la sécurité alimentaire syrienne. Pourquoi ?