Monday, November 6, 2017

Phil Butler -- Les indices probants que les Oligarques occidentaux sont condamnés

NEO – Les indices probants que les Oligarques occidentaux sont condamnés
Par Jim W. Dean, Managing Editor – le 17 octobre 2017
 
Par Phil Butler,  … avec New Eastern Outlook, Moscou
        Phil Butler
 (Note de l’éditeur : L’article de Phil Butler est actuellement numéro un sur NEO. Il est également l’auteur d’un livre qui paraîtra bientôt sur le thème d’actualité concernant Poutine contre les Dirigeants de l’ombre nostalgiques de la Guerre Froide, et de tous les moyens qu’ils ont mis en œuvre pour prendre leur revanche sur la défaite qu’il a infligée à leurs oligarques qui poursuivent le plan de soumission de la Russie.
J’ai beaucoup d’admiration pour tous ceux qui réussissent à écrire un livre aujourd’hui tout en exerçant leur activité de journalistes géopolitiques. Où trouvent-ils le temps, cela me dépasse. Ma liste de choses à faire comporte un documentaire en cours avant d’écrire un livre, mais je ne pourrais faire ni l’un ni l’autre sans rogner sérieusement sur ce que je fais maintenant, le dilemme classique.
Lorsque vous avez la quarantaine, vous ne ressentez pas l’urgence de réaliser votre liste des projets à long terme, car vous avez du temps devant vous pour le faire après avoir paré au plus pressé. Mais à la fin de la soixantaine, vous ne réfléchissez plus de la même manière, en voyant vos amis mourir d’attaques cardiaques et du cancer. 
Bien que je sois en relativement bonne santé, j’ai été content de voir que le tableau des actuaires de l’assurance-vie m’accordait une espérance de vie de 88 ans. Cela paraît rassurant jusqu’à ce que vous réalisiez que cela signifie que la moitié de vos copains de 68 ans seront également morts d’ici là, et quelques autres vers 78 ans.
Donc si vous estimez qu’il ne vous reste qu’environ dix ans à vivre, un an passé sans progrès notable sur votre liste signifie que vous avez gaspillé 10% de la vie qui vous reste. Cela vous oblige à vous focaliser sur les priorités et à faire des choix, pendant que le sable continue de s’écouler dans le sablier du temps.

Nous allons féliciter le frère Butler pour avoir écrit son livre tout en rédigeant ses articles, et en déménageant en Crète, où il pourra occuper ses week-ends à chercher des tessons de poterie Minoenne dans les cavernes. N’est-ce pas formidable ? J’ai entendu dire que vous pouviez vous arrêter pour uriner le long de la route et découvrir la tête d’une statue Romaine dépassant du sol dans les buissons. C’est en fait Gordon qui m’a raconté cela.
Nous souhaitons bonne chance à Phil dans son nouveau foyer, et pour le lancement de son livre : « Putin’s Praetorians: The Top Kremlin Trolls Confess » (Les Prétoriens de Poutine : Confession en haut-lieu du KremlinJim W. Dean)
 
L’admiration de Poutine pour Kissinger a toujours été un mystère pour moi. J’aimerais bien lui poser la question un jour, en aparté

Première publication … le 15 octobre 2017
Tout le monde déteste les mauvais perdants, donc pourquoi les mondialistes et leurs marionnettes sont-ils encore là ? En lisant les gros titres d’aujourd’hui, en écoutant les politiciens ratés bredouiller et bégayer à travers le monde, je ne cesse d’être consterné par l’apathie et l’ignorance de la population mondiale. N’est-il pas très clair désormais que Vladimir Poutine et la Russie détiennent le jeu gagnant ?

 
Tous les coups minables portés contre Poutine n’ont fait que rebondir comme un boomerang
Avant de poursuivre, mettons les choses au clair. Je suis un Américain patriote qui aime son pays et son peuple. Personne sur la Terre de Dieu ne pourra prouver le contraire. Maintenant que les choses soient claires, permettez-moi également de clarifier un autre point : l’Amérique n’a aucun avenir positif sans la fraternité et un partenariat avec la Russie.
Si l’élite mondialiste qui s’est présentée elle-même comme le nouvel ordre mondial (voir des dirigeants d’Obama à Trump admettant ce fait) maintient le cap géopolitique actuel, alors la guerre ou un effondrement économique suivra c’est du garanti.
Beaucoup de dirigeants mondiaux le savent déjà et prennent les devants en se mettant du côté de la Russie si l’inévitable devait se produire subitement. Mais avant de poursuivre, jetons un coup d’œil sur quelques gros titres des médias des mauvais perdants.

Le magazine occidental, le plus célèbre du monde qui propage des « fausses nouvelles », Newsweek, continue de répandre d’inlassables ragots Russophobes avec le titre « L’anniversaire de Poutine : des manifestations appellent à son départ alors qu’il atteint l’âge de la retraite selon le droit Russe ». Je n’entrerai pas dans le débat sur la manière dont Newsweek est devenu une pute médiatique des mondialistes, cette analyse de Pew Research sur le secteur des magazines suffit à l’expliquer succinctement.
Le fait qu’il n’y ait pratiquement pas d’opposition au sujet de Vladimir Poutine à l’intérieur de la Russie démontre une fois de plus les méthodes gagnantes du dirigeant Russe. Je peux presque entendre le lecteur moyen du génie de la politique de Newsweek acquiescer : « Hé, mais c’est vrai, c’est illégal que Poutine soit encore président ! » Tout comme si l’univers allait se retourner et que l’Amérique allait élire Hillary Clinton et retrouver sa grandeur d’antan si Poutine s’en allait !
Puis il y a la suite de nouvelles fournies par Google, je suppose que le bombardement effectué par le Washington Post et le New York Times ce matin n’était pas suffisant pour l’instrument favori de la NSA, et l’information de l’AFP reprise comme un perroquet par le Times of India a été portée à mon attention : « La Russie n’est pas Poutine, déclare la Pussy Riot Alekhina » est un exemple flagrant du gaspillage de l’espace médiatique électronique.
Une fois de plus, les principaux médias et les élites occidentales qui les dirigent ont perdu – cette femme n’est personne, et cela n’intéresse personne. Une énième tentative minable de plus pour capter l’attention sur lui c’est tout ce que l’AFP avait en tête ici. Entre en jeu ce que nous savons de CNN et du côté sensationnel médiatique pour augmenter l’audience. Le lecteur du Times of India va s’écrier dans son Anglais approximatif : « Oooh, quoi, quoi, cette poussii riot est un vrai mec ! Il y a tout de même des salopes diiiingues ». Lâchez la grappe au monde, AFP.
CNN, la chaîne d’information qui a le plus besoin de spectateurs, délaisse même ses attaques du Président Trump pour un jour afin de dépeindre un tableau Russe de Poutine aux côtés de Kim Jong Un se congratulant sur la dernière tragédie qui frappe l’Amérique, ce qui est supposé avoir préoccupé Trump.
 « Alors que Trump doit affronter la tragédie, Poutine et Kim se rassemblent » c’est un coup monté, un coup médiatique destiné à des débiles complets, et une insulte à toute forme de vie intelligente. L’histoire tente d’alimenter toutes les peurs justifiées et déraisonnables de l’Amérique, par un scénario mondialiste pratique – tout est de la faute de Poutine et tout ce qui ne l’est pas peut être résolu en bombardant à mort la Corée du Nord. Le tireur présumé de Las Vegas, Stephen Paddock, finit par aider et encourager les tyrans malveillants Poutine et Kim dans ce conte de fées.  
Enfin, le pompon des informations financières « revient » à Bloomberg qui proclame : « Alors que Poutine fête ses 65 ans, son pouvoir décline lentement ». J’ai dû prendre quelques instants pour m’esclaffer en voyant le perdant ultime, le bloggeur Russe Alexeï Navalny dans l’encadré de cette histoire de Bloomberg. Si ce nigaud complice de l’oligarchie occidentale est tout ce que les Rothschild et l’état secret Américain peuvent aligner de mieux pour faire échouer Poutine, ils devraient faire leurs valises et s’enfuir pour sauver leur peau.
C’est là qu’entre en scène l’idiot de gros banquier ventru lecteur de Bloomberg en disant : « Dieu merci Poutine est sur le départ, peut-être que mes actions dans l’énergie pourront finalement se fractionner lorsqu’Israël annexera définitivement la Cisjordanie ! ». Ouais, les investisseurs Américains n’en ont que faire des soldats ou des bébés qui meurent. Le retour sur investissement est tout ce qui compte dans le jeu de Wall Street.
Je pourrais continuer, mais le but de cet article est de montrer la médiocrité que je révèle dans mon livre à paraître prochainement sur cette guerre médiatique, le côté pitoyable de l’essentiel de la démocratie et du capitalisme ratés – ou la médiocrité entretenue des élites qui ont perdu le Grand Jeu. Le manque d’esprit sportif des mauvais perdants envers Poutine que vous observez au quotidien dans les médias, est largement développé dans mon livre à paraître ce mois-ci : « Putin’s Praetorians: The Top Kremlin Trolls Confess » (Les Prétoriens de Poutine : Confession en haut-lieu du Kremlin).
La raison de cet article, c’est de cerner la réalité, que Vladimir Poutine a gagné à chaque fois non seulement en raison de son génie et de celui de son équipe, mais à cause des perdants qu’ils ont affrontés. Jetons un bref coup d’œil à ce que Vladimir Poutine a accompli face à cet ordre mondial de l’élite et sa machine médiatique avec des milliers de milliards de dollars.
Même si nous examinons les initiatives de Poutine de ces dernières années du point de vue d’un mondialiste occidental, ses stratégies semblent impeccables. Lorsque l’Union Européenne et l’OTAN ont menacé la Russie sur sa frontière avec l’Ukraine, le dirigeant Russe a simplement sécurisé ses frontières en s’assurant que la base navale de Sébastopol demeurait à l’abri, et que le Donbass servirait littéralement de « no man’s land » si Kiev décidait de rejoindre l’OTAN.
Notez bien que ce n’est pas ce que Poutine a accompli en fait, mais du point de vue d’un groupe de réflexion stratégique de Washington et du Pentagone, cela équivaut à une victoire de Poutine. Ensuite, pour affaiblir Poutine et la Russie, les oligarques occidentaux ont imposé des sanctions massives qui n’ont eu pour effet que de renforcer les positions de Poutine et de son pays.
A nouveau une victoire pour Poutine sans vraiment se forcer. Entre-temps, alors que les médias et les politiciens occidentaux faisaient monter la pression sur le dirigeant Russe, l’Amérique et sa coalition ont amplifié la guerre par procuration en Syrie pour faire échec à un ennemi d’Israël et faire échouer le projet de gazoduc South Stream de Poutine. La Turquie a servi à descendre des aviateurs Russes et l’occident a menacé d’étendre le conflit régional.
Une fois de plus, Poutine a manœuvré les stratèges occidentaux et a fini par conclure une alliance avec Erdogan et la Turquie. En faisant un usage efficace de la force militaire contre l’Etat Islamique et les terroristes « modérés » mis en avant par les Etats-Unis, les Saoudiens et Israël, le dirigeant de la Russie a ridiculisé Washington et ses satrapes de Londres, Bruxelles et Berlin.
En l’état actuel des choses, avec les perdants occidentaux minables ressassant les mêmes refrains stupides dans les médias, Vladimir Poutine est sur le point de créer une grande coalition de son côté, qui pourrait mettre fin une fois pour toute à la domination des Etats-Unis sur la scène mondiale. Les rencontres récentes de Poutine avec le Turc Erdogan, le Roi Saoudien et les dirigeants de l’Iran sont la preuve d’un renversement drastique de l’influence mondiale. Pour moi, l’inévitable émergence de la Russie en tant que leader sur la scène mondiale est un fait avéré quoi qu’il arrive.
Pendant que Trump s’échine à proférer des menaces aux Nations Unies, Poutine ne perd pas son temps à y assister. Au lieu de cela, le dirigeant Russe met à profit ses victoires en Syrie et ailleurs, et la fin de la domination du dollar, pour forger de nouvelles amitiés et des opportunités. La mentalité de « perdant » des dinosaures Américains et Européens les fait ressembler à des cinglés qui ne cherchent qu’à se maintenir à niveau, ou à rester à flot.
Et dans les médias le thème de « perdant » est le meilleur indice. Regardez ce que Washington essaie d’infliger à Russia Today en Amérique. Il est pitoyable de constater qu’une initiative médiatique si minuscule en comparaison, soit si redoutée par le réseau publicitaire de milliers de milliards de dollars que les oligarques occidentaux ont créé. Maintenant nous voyons Google, Twitter, Facebook, le Sénat des Etats-Unis, les sociétés de cyberguerre, les technocrates, les universités, et Dieu sait qui encore – tous essayant d’étouffer les petites voix de la dissension. C’est pitoyable.
© NEO
Phil Butler est un enquêteur et analyste politique, un politologue et expert de l’Europe Orientale, en exclusivité pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »
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Traduction française :  Patrick T rev Isabelle

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