Tuesday, February 28, 2017

FRANÇAIS -- SOUTH FRONT -- Les sponsors étrangers des Médias “libéraux” Russes




Par South Front le 24 février 2017


L’hystérie concernant « l’intervention » supposée d’origine Russe dans les élections présidentielles Américaines semblent être le reflet des techniques qui ont été utilisées contre la Russie avec peu ou pas de succès, dans le but d’intervenir dans ses processus politiques.
Alors que la campagne de propagande contre la Russie était destinée à forger l’impression que les médias de ce pays sont strictement contrôlés ; en réalité les journaux et les chaînes de radio de « l’opposition libérale » ont publié dans le passé des articles et des reportages qui par nature, seraient impensables en Occident dit « libre ». Les articles controversés des dernières années ont couvert des sujets tels que :
·        Des affirmations selon lesquelles des unités de l’Armée de terre Russe manœuvrant dans le Donbass avaient subi des centaines de pertes qui auraient été dissimulées par le gouvernement Russe. Par comparaison, aucun organisme médiatique occidental n’a jamais publié de reportages affirmant que les militaires des Etats-Unis ou de l’OTAN sont engagés dans des combats contrairement aux déclarations officielles des gouvernements.


·        Soutenir le coup d’état de Maidan en Ukraine, qui n’a pas seulement provoqué la chute d’un président démocratiquement élu, mais a également détruit le système politique et économique du pays. Au contraire, les médias Américains sont unanimes sur leur critique de tout gouvernement d’Amérique latine qui ne se soumettrait pas à Washington, même si ses politiques sont favorables à sa population, comme dans le cas de Cuba. 

·        Qualifier de manière répétée et constante la guerre civile en Ukraine « d’invasion Russe » ou « d’agression Russe ». Encore une fois, aucune opération militaire de l’OTAN, aussi illégale soit-elle, ne sera jamais qualifiée dans la presse occidentale dite « libre », d’acte d’agression.


·        Des articles et des éditoriaux affirmant que le gouvernement Russe est directement responsable d’avoir descendu le vol commercial MH-17 de Malaysia Airlines, au-dessus de Novorossia, et qu’un tel acte était un crime contre l’humanité passible de poursuites à La Haye. C’est comme si les médias occidentaux ne cessaient constamment de publier des articles prétendant que le vol MH-370 de Malaysia Airlines qui a disparu au-dessus de l’Océan Indien, avait été abattu par la marine Américaine qui aurait ensuite dissimulé cet incident.


·        Des allégations selon lesquelles les opérations Russes en soutien à la demande du gouvernement légitime Syrien, représentent aussi des crimes contre l’humanité, en soutenant les djihadistes.


·        Une « enquête » sur les attentats terroristes de 1999 qui ont coûté la vie à des centaines de citoyens Russes dans trois villes, qui a conclu que les explosions des appartements dans les immeubles avaient été provoquées par le FSB. C’est comme si l’enquête du New York Times sur les attentats terroristes du 11 septembre 2001 avait conclu qu’il s’agissait d’un complot de la CIA.


La principale audience de ces organes médiatiques n’est pas le public Russe mais plutôt leurs investisseurs et supporters occidentaux. Les sources de financement de la Novaya Gazeta comprennent les Pays-Bas et la Fondation Soros. Le financement de la chaîne de télévision Dojd Optimistic Channel (fondée en 2010) est des plus opaques – ses actionnaires prétendent qu’ils financent ce projet sur leurs propres fonds, lesquels doivent être illimités étant donné que la chaîne n’a pas déclaré de profits depuis ses débuts. Ekho Moskvy perçoit des financements de la part du Conseil des gouverneurs de la Diffusion de la Voix de l’Amérique, qui soutient également d’autres organes d’information. Ces derniers et d’autres organes médiatiques Russes figurent en bonne place dans le budget fédéral prévisionnel proposé par le Département d’Etat des Etats-Unis pour 2017. En outre, les journalistes travaillant pour ces organes ont reçu un large éventail de récompenses au titre du journalisme décernées par un bon nombre de gouvernements occidentaux et de soi-disant organisations non-gouvernementales contrôlées par l’Occident.
Un autre exemple d’un organisme d’information par internet créé pour promouvoir le projet « pro-libéral » est Meduza. Il a été financé par l’oligarque d’opposition Mikhaïl Khodorkovsky et de soi-disant « investisseurs anonymes ». Malgré que Meduza soit enregistré et basé en Lettonie, il se focalise sur un auditoire Russe et fait la promotion du projet mondialiste en Russie.
En plus des organes qui font ouvertement la promotion de la propagande antirusse, il y a toute une série d’organes médiatiques dont la politique de l’information montre qu’ils poursuivent des buts politiques qui divergent à l’évidence des intérêts de la Russie en tant qu’état souverain.
Entre-temps, des journalistes d’investigation authentiques comme Julian Assange font l’objet de poursuites à motivation politique, et il y a des tentatives d’évincer des médias de langue anglaise établis en Russie tels que RT (Russia Today) et Sputnik des marchés occidentaux sous le prétexte qu’ils « diffusent de la propagande ».
Cette situation soulève également la question de savoir pourquoi le gouvernement Russe se montre si tolérant envers des médias dépendant de sponsors étrangers. Une partie de la réponse réside dans les garanties sur la liberté d’expression et de la presse et inclues dans la Constitution Russe, bien que le soutien apporté à ces publications par d’importantes factions de l’élite économique et politique joue également un rôle – la chaîne de radio Ekho Moskvy fait partie de l’entreprise Media Holding de Gazprom, par exemple. Cependant, en fin de compte l’existence relativement sans entrave de ces médias est un reflet de la confiance du gouvernement Russe dans ses dispositifs politiques et son soutien populaire, en contraste saisissant avec la réaction paniquée des « fausses nouvelles » suite à la défaite d’Hillary Clinton, qui a eu pour conséquence des appels généralisés à la limitation de la liberté d’expression dans les pays occidentaux, étant donné que ce sont les « mauvais » candidats qui gagnent les élections.
Pourtant, c’est une situation politique intolérable, un reliquat de l’époque des années 1990 de faiblesse politique et économique de la Russie, lorsqu’elle apparaissait comme réduite au rôle politique du fournisseur de matières premières de l’Occident. Toute véritable « remise en place » des relations entre la Russie et l’Occident exigera que l’Occident respecte l’inviolabilité des institutions et des dispositifs politiques de la Russie, de la même manière que l’Occident exige le respect des siens.


Veteran’s Today - ©


Traduction Patrick T rev Isabelle

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