Turquie : La
« tentative de coup d’état » est hautement équivoque et suspecte
Par Ian Greenhalgh le 16 juillet 2016
Nous ne gobons pas la version officielle – est-ce à
cause de cette odeur de Reichstag en feu ?
Hitler a incendié le Reichstag pour consolider
l’emprise nazie sur le pouvoir : est-ce qu’Erdogan a fait larguer une bombe
nucléaire sur le parlement Turc pour arriver au même résultat ?
Il va falloir du temps pour déterminer ce qui s’est ou
ne s’est pas passé en Turquie hier (le 15 juillet) ; cependant,
l’élément-clé à retenir de toute cette débâcle c’est que le dictateur Erdogan
est toujours au pouvoir et que son emprise sur le pouvoir n’a pas été affaiblie
par le « coup d’état », mais en est plutôt sortie renforcée, particulièrement
en termes de soutien populaire parmi la population.
Les supports médiatiques tels que Dogan, Hurriyet et
d’autres ont continué de fonctionner et de publier des informations
pro-Erdogan, y compris de mettre à jour leurs sites internet, longtemps après
qu’ils aient été soit disant envahis par les comploteurs.
Gordon (Duff) et moi passions en revue les sites d’information
Turcs pendant le déroulement de ce drame : ils ont continué à fonctionner
et le ton de leurs reportages n’a pas varié d’un iota – il est resté fermement
pro-Erdogan. En même temps, Gordon était sur Skype avec la sécurité kurde à
Erbil et notre impression a été que le dirigeant kurde Barzani avait été
prévenu à l’avance.
C’était un coup d’état très étrange, sans leader
apparent, personne n’est apparu pour faire des déclarations au public ou pour
essayer de réunir des soutiens ; il est clair que même durant un coup d’état,
l’ego d’Erdogan ne tolérerait aucune critique de sa personne ou de son régime.
Qui a mené ce coup d’état ? Nous n’en avons aucune idée car personne ne
s’est manifesté. C’est la preuve flagrante que toute l’affaire n’était qu’une
pantomime, un coup monté permettant de revigorer le régime d’Erdogan après
qu’il ait subi toute une série d’échecs en politique étrangère.
Civils pro-Erdogan debout sur un char de l’armée turque
à Istanbul.
Un véritable coup d’état l’aurait accusé d’avoir
truqué les élections, fait ami-ami avec Israël, accepté des pots-de-vin de la
monarchie Saoudienne, trafiqué le pétrole volé par l’Etat Islamique en
partenariat avec son fils et Barzani, l’homme fort des Kurdes, et, de manière
plus insidieuse, d’avoir tué la « poule aux œufs d’or » en ratant
l’accord sur les visas de l’UE en raison du Brexit.
Nous avons remarqué le rôle d’Erdogan dans :
-
Le soutien aux attentats
terroristes en France, aux côtés de ses partenaires Israël et l’Arabie
Saoudite, peut-être même dans l’attentat de Nice, nous n’en sommes pas encore
sûrs, mais certainement dans TOUS les autres.
-
Le jeu des réfugiés en
partenariat avec Merkel, qui a non seulement précipité le Brexit mais va assécher
le plus grand marché de la Turquie, l’Union Européenne, dont il ne restera
qu’une coquille brisée et vide.
-
Quant aux excuses adressées
à la Russie, je vous en prie, nous n’y croyons pas un seul instant.
Si nous savons qu’Erdogan est derrière ces évènements,
alors vous pouvez être sûr que n’importe quels vrais putschistes en Turquie sont
au courant de tout. De plus, ils auraient disposé des chaînes de télévision
qu’ils étaient censés avoir occupées pour proférer ces accusations et incriminer
Erdogan, mais au lieu de cela, nous n’avons eu droit qu’à une déclaration obtuse
lue par un présentateur de télévision.
En 2013, 13 chasseurs-bombardiers F-16 ont été
modifiés par Israël pour leur permettre d’emporter des bombes nucléaires, nous
supposons que c’était un de ces avions de chasse qui a fait un passage à basse
altitude au-dessus d’Ankara pour larguer une bombe nucléaire de faible
puissance sur le bâtiment du Parlement ; en effet cette explosion était un
coup de tonnerre éblouissant pour retenir l’attention des gens ; nul doute
qu’il sera monté en épingle par le régime d’Erdogan en faveur de sa propre
propagande dans les jours à venir. On a fait venir l’année dernière, à la base
aérienne d’Incirlik dans le sud de la Turquie cinq spécialistes saoudiens
formés en Israël, apparemment pour superviser les missions aériennes saoudiennes ;
pourtant aucune mission de ce genre n’a été menée, et aucun appareil saoudien
n’est venu les rejoindre à Incirlik. Nous avons de bonnes raisons de croire que
nous les avons vus à l’œuvre la nuit dernière.
La boule de plasma de la bombe nucléaire qui a explosée
à l’extérieur du bâtiment du parlement d’Ankara la nuit dernière.
L’expert-maison de VT concernant toutes les questions
nucléaires, le physicien du Département de l’Energie des Etats-Unis et ancien
inspecteur nucléaire pour les Nations Unies (AIEA), Jeff Smith, a immédiatement
été en mesure d’identifier l’explosion du bâtiment du parlement d’Ankara comme
étant due à un petit engin nucléaire de faible puissance de 4ème ou
5ème génération, une bombe au deutérium de lithium utilisant très peu
d’uranium et ne produisant pas d’impulsion électromagnétique (IEM) ni de
retombées dangereuses mais produisant un grand bruit et un éclair éblouissant.
Ne soyez pas surpris si Erdogan et ses amis des médias
montent cette attaque sur le parlement en épingle à leur propre avantage ;
ils vont sans aucun doute faire de la propagande autour de cet évènement – un
« incendie du Reichstag » afin de renforcer l’emprise mortelle
d’Erdogan sur le pouvoir en Turquie. Nous sommes très curieux de savoir s’il
reconnaîtra l’usage d’une arme nucléaire, ce qui serait une première pour un
gouvernement depuis 1945 à Nagasaki.
© Veteran Today. 16 Juillet 2016
Traduction Patrick T rev Isabelle
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