Tuesday, October 31, 2017

Manlio Dinucci -- L’intervention Otan dans la crise des Balkans

L’intervention Otan dans la crise des Balkans

Brève histoire de l’Otan de 1991 à nos jours. Deuxième Partie.

Région : 
Analyses: 

Première partie : La « Grande Otan ».
Le « nouveau concept stratégique » de l’Otan se trouve mis en pratique dans les Balkans, où la crise de la Fédération Yougoslave, due aux oppositions entre les groupes de pouvoir et aux poussées centrifuges des républiques, a atteint le point de rupture.
En novembre 1990, le Congrès des États-Unis approuve le financement direct de toutes les nouvelles formations « démocratiques » de la Yougoslavie, encourageant ainsi les tendances sécessionnistes. En décembre, le parlement de la République croate, contrôlé par le parti de Franjo Tudjman, établit une nouvelle constitution en base de laquelle la Croatie est « patrie des Croates » (et non plus des Croates et des Serbes, peuples constituants de la république) et est souveraine sur son territoire. Six mois plus tard, en juin 1991, outre la Croatie, c’est la Slovénie qui proclame sa propre indépendance. Immédiatement après, éclatent des affrontements entre l’armée fédérale et les indépendantistes. En octobre, en Croatie, le gouvernement Tudjman expulse plus de 25 mille Serbes de la Slavonie, tandis que ses milices occupent Vukovar. L’armée fédérale répond, en bombardant et occupant la ville. La guerre civile commence à s’étendre, mais pourrait encore être arrêtée.
La voie qui vient d’être prise est au contraire diamétralement opposée : l’Allemagne, engagée à étendre son influence économique et politique dans la région des Balkans, en décembre 1991 reconnaît unilatéralement Croatie et Slovénie comme états indépendants. Conséquence : le jour suivant les Serbes de Croatie proclament à leur tour l’autodétermination, en constituant la République serbe de la Krajina. En janvier 1992 l’Europe des douze reconnaît aussi, outre la Croatie, la Slovénie. Dès lors s’enflamme aussi la Bosnie-Herzégovine qui, à petite échelle, représente la gamme complète des noeuds ethniques et religieux de la Fédération Yougoslave.
Les casques bleus de l’Onu, envoyés en Bosnie comme force d’interposition entre les factions en lutte, vont être volontairement laissés en nombre insuffisant, sans moyens adaptés et sans directives précises, finissant par devenir otages au milieu des combats. Tout concourt à démontrer la « faillite de l’Onu » et la nécessité que ce soit l’Otan qui prenne en main la situation. En juillet 1992 l’Otan lance la première opération de « réponse à la crise », pour imposer l’embargo à la Yougoslavie.
En février 1994, des avions Otan abattent des avions serbo-bosniaques qui violent l’espace aérien interdit sur la Bosnie. C’est la première action de guerre depuis la fondation de l’Alliance. Avec elle l’Otan viole l’article 5 de sa propre charte constitutive, puisque l’action guerrière n’est pas motivée par l’attaque d’un membre de l’Alliance et est effectuée en dehors de son aire géographique.

Manlio Dinucci -- La « Grande Otan ». Brève histoire de l’Otan de 1991 à nos jours. Première partie.

La « Grande Otan ».

Brève histoire de l’Otan de 1991 à nos jours. Première partie.


L’Otan, fondée le 4 avril 1949, comprend pendant la guerre froide seize pays : États-Unis, Canada, Belgique, Danemark, France, République fédérale allemande, Grande-Bretagne, Grèce, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Turquie. A travers cette alliance, les États-Unis conservent leur domination sur les alliés européens, en utilisant l’Europe comme première ligne dans la confrontation, y compris nucléaire, avec le Pacte de Varsovie. Ce dernier, fondé le 14 mai 1955 (six ans après l’Otan), comprend Union Soviétique, Bulgarie, Tchécoslovaquie, Pologne, République démocratique allemande, Roumanie, Hongrie, Albanie (de 1955 à 1968).(1)
DE LA GUERRE FROIDE À L’APRÈS-GUERRE FROIDE
En 1989 survient l’ « écroulement du Mur de Berlin » : c’est le début de la réunification allemande qui se réalise quand, en 1990, la République Démocratique se dissout en adhérant à la République Fédérale d’Allemagne. En 1991 se dissout le Pacte de Varsovie : les pays de l’Europe centre-orientale qui en faisaient partie ne sont alors plus alliés de l’URSS. Dans la même année, se dissout l’Union Soviétique : à la place d’un unique état s’en forment quinze.
La disparition de l’URSS et de son bloc crée, dans la région européenne et centre-asiatique, une situation géopolitique entièrement nouvelle. Dans le même temps, la désagrégation de l’URSS et la profonde crise politique et économique qui investit la Russie signent la fin de la superpuissance en mesure de rivaliser avec celle des États-Unis.
La guerre du Golfe de 1991 est la première guerre, dans la période suivant le second conflit mondial, que Washington ne justifie pas par la nécessité de contenir la menaçante avancée du communisme, justification qui a été à la base de toutes les précédentes interventions militaires étasuniennes dans le « tiers monde », de la guerre de Corée à celle du Vietnam, de l’invasion de la Grenade à l’opération contre le Nicaragua. Avec cette guerre les États-Unis renforcent leur présence militaire et leur influence politique dans l’aire stratégique du Golfe, où se concentre une grande partie des réserves pétrolifères mondiales.

Talk Nation Radio: Jonathan Granoff on U.S.-North Korean Relations

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Talk Nation Radio: Jonathan Granoff on U.S.-North Korean Relations

This week on Talk Nation Radio: U.S. and North Korean relations. We’re joined by Jonathan Granoff, President of the Global Security Institute. Granoff is an international lawyer and former professor of international law, and serves as a Senior Advisor and Special Representative to the United Nations for the Permanent Secretariat of the World Summit of Nobel Peace Laureates. He is the Chair of the Task Force on Nuclear Nonproliferation of the International Law Section of the American Bar Association, and Ambassador for Peace and Security of the Parliament of the World’s Religions. He serves on numerous advisory and governing boards such as the NGO Committee on Disarmament, Peace and Security at the UN, Lawyers Committee on Nuclear Policy, Middle Powers Initiative, Parliamentarians for Nuclear Nonproliferation and Disarmament, and the Jane Goodall Institute. He is a Fellow in the World Academy of Arts and Science and recipient of numerous awards such as the Arthur E. Armitage, Sr. Distinguished Alumni Award of Rutgers University School of Law.

Total run time: 29:00
Host: David Swanson.
Producer: David Swanson.
Music by Duke Ellington.

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Thierry Meyssan -- Trump et le sécessionnisme

Trump et le sécessionnisme

Alors que les néo-conservateurs entendaient réaliser une « révolution mondiale » en exportant leur « démocratie » par la guerre, le président Trump fonde sa politique étrangère sur le respect de la souveraineté des États. Par conséquent, il a interrompu tout soutien US aux séparatismes. Thierry Meyssan rappelle ici les ambiguïtés de la position états-unienne sur les sécessions, puis dégage les points communs des événements au Kenya, en Iraq et en Espagne.
 | DAMAS (SYRIE)  
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Au cours des dernières années, la CIA a soutenu des mouvements sécessionnistes en faveur des Luos au Kenya, des Kurdes en Iraq et des Catalans en Espagne. Ces groupes, qui pensaient il y a peu parvenir à créer artificiellement de nouveaux États indépendants, ont été abandonnés par les États-Unis depuis l’accession de Donald Trump à la Maison-Blanche et sont au bord de l’effondrement.

États-Unis : la sécession, uniquement au service du pillage organisé

Les États-Unis ont toujours eu une vision variable du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
En 1861, Washington ne supporta pas que les États du Sud du pays prétendent continuer à vivre en Confédération, alors que ceux du Nord entendaient imposer une Fédération avec des droits de douane et une banque centrale unique. Dès son arrivée à la Maison-Blanche le président Abraham Lincoln réprima la sécession. Ce n’est qu’au cours de la guerre civile qui suivit que la question morale de l’esclavage identifia progressivement les deux camps. Il est aujourd’hui facile d’oublier le million de morts de cette guerre et de condamner les Confédérés comme racistes alors qu’au début du conflit la question de l’esclavage n’entrait pas en ligne de compte et que les Fédérés comprenaient aussi des États esclavagistes.

EN LA DESCLASIFICACIÓN DE ARCHIVOS DEL ASESINATO DE KENNEDY, SE ENCUENTRA UNO QUE CONFIRMA QUE EL COBARDE HITLER HUYÓ A SUDAMÉRICA.


Posted: 30 Oct 2017 06:18 PM PDT
* En uno de los archivo desclasificado de la CIA por orden de Donald Trump, se adjunta un documento y una foto inédita, que fue tomada en Colombia, donde Hitler estuvo dos meses escondido.

** Con esta nuevas revelaciones, queda demostrado que Hitler fue un cobarde, que en lugar de morir luchando defendiendo Berlin, huyó como una rata a Sudamérica por miedo a los rusos, lo que debe avergonzar a los neonazis contemporáneos. 

*** Y para completar la macabra historia del personaje, una investigación subvencionada por Channel 4, se ha confirmado  que Hitler tenía sangre judía, que es el resultado del estudio del ADN de la saliva de 39 familiares  del nazi asesino (Diario británico 'The Daily Telegraph')


31/10/2017

Cada vez más, sale a la luz la vida verdadera de Hitler, historiadores lo describen como una persona mediocre, inculto, y un frustrado de las bellas artes, hacía cuadritos tamaño postal y los vendía por cuatro peniques para poder subsistir... era muy malo, muy relamido, por eso se tuvo que meter a político a los 30 años... fue cabo y lo suspendieron dos veces, daba lástima porque era muy mediocre, no tenía oficio ni beneficio, la guerra le vino estupendamente, tuvo la cruz de hierro de una forma confusa y sus compañeros les parecía raro, no le veían ningún carisma… así se está reescribiendo la verdadera historia de un ser repugnante

HITLER ESTUVO ESCONDIDO EN COLOMBIA 2 MESES

Manlio Dinucci -- The Art of War: The Impact of the Italian Pentagon


The Art of War 

The Impact of the Italian Pentagon   
Manlio Dinucci


The inhabitants of the district of Centocelle (Rome) are quite right to protest about the impact that the construction of the Italian Pentagon is having on their archeological park and their green belt (il manifesto, 29 October). However, another, rather more serious impact, passes uncommented on: the impact on the Italian Constitution. 
Earlier this year (7 March 2017), we reported in il Manifesto the following:
  • There was a plan to bring together all the Chiefs of the Armed Forces under a single structure, a mini-copy of the US Pentagon;
  • This is an integral part of “revising the operational model of the Armed Forces”; and
  •  This plan is institutionalized through the “White Book for International Security and Defence” which was signed off by Minister Pinotti.

This plan overrides over the constitutional bases of the Italian Republic and reshapes the Republic into a power that takes military action in areas overlooking the Mediterranean: North Africa, the Middle East and the Balkans. And the basis for this action? Well there are two: first to support Italy’s own economic and strategic  “vital interests; and second, ”; and second, anywhere in the world – from the Baltic to Afghanistan – that the interests of the West, represented by the US-led Nato, are at stake. 
Functional to all this is the 2016 Framework Law. This institutionalizes military missions abroad (which currently total 30 in 20 countries), financing them through a fund granted by the Ministry of Economy and Finance. 
Thus real military expenditure is increasing: with these and the other heads added to the Defence budget, it has risen to around 70 million euro on average per day. As requested by Nato, this will have to balloon further so as to reach around 100 million per day. 
Reconfiguring the Armed Forces for offense requires new generation weapons that are even more costly. Italy’s latest purchase: the updated version of the US missile Agm-88E Aargm, the earlier version of which Italy had previously purchased.  25 of these missiles cost 18.2 million dollars and respect previous models that Italy previously purchased.  Agm-88E Aargm is a medium range missile launched by bomber fighters to destroy radars at the beginning of an offensive, thus overcoming the defences of the country under attack. 

The manufacturing industrial, the Orbital Atk, specifies that “the new missile is also compatible with the F-35”.  Of course, the F-35 is the US Lockheed Martin’s fighter bomber and Italy is participating in its manufacturing process through Parliament’s Faco plant managed by Leonardo (formerly Finmeccanica) and has undertaken to purchase 90 of them. The first F-35 arrived in the base of Amendola on 12 December 2016. This made Italy the first country, after the US, to receive the new fifth generation fighter plane that will also be armed with the new B61-12 nuclear bomb.

However Italy is not only a purchaser but is also a manufacturer of arms. The military industry is defined in the White Book as the “pillar of the Country System” since it “contributes, through exports, to rebalancing the balance of trade”, and to promoting products of national industry in high paid sectors”. 
The results speak for themselves.  Leonardo has jumped to ninth place in the rankings of the 100 biggest military industrials in the world. Its annual arms sales were around 9 billion dollars in 2016. At the beginning of October, Leonardo announced that it was opening another plant in Australia where it is manufacturing arms and communication systems for the Australian military navy.

In return, to further stimulate production in the military sector which today provides Leonardo with 84% of its turnover, two Finmeccanica undertakings are being sold to the Japanese company Hitachi. The undertakings sold are Ansaldo Sts and Ansaldo Breda, global leaders in manufacturing railways. 

With funds diverted from the budget of the Stability Law, the Italian Pentagon, the new  headquarters of the Ministry of War is built on this “pillar of the Country System”. 
Il manifesto,Oct 30 2017

Translated by Anoosha Boralessa 

Manlio Dinucci -- L’art de la guerre: Le véritable impact du Pentagone italien


L’art de la guerre


Le véritable impact du Pentagone italien

Manlio Dinucci


Les habitants du quartier Centocelle, à Rome, protestent avec raison sur l’impact du Pentagone italien en cours de construction dans le parc archéologique et sa zone verte (il manifesto, 29 octobre). 

   Il y a cependant un autre impact, bien plus grave, qui est passé sous silence : l’impact sur la Constitution italienne. Comme nous l’avons déjà documenté sur il manifesto (7 mars), le projet de réunir les sommets de toutes les forces armées dans une unique structure, copie en miniature du Pentagone étasunien, est une partie organique de la “révision du modèle opérationnel des Forces armées”, institutionnalisée par le “Livre blanc pour la sécurité internationale et la défense”, de la ministre Pinotti. Il subvertit les bases constitutionnelles de la République italienne, en la reconfigurant comme puissance qui intervient militairement dans les zones donnant sur la Méditerranée -Afrique du Nord, Moyen-Orient, Balkans- pour soutenir ses propres “intérêts vitaux” économiques et stratégiques, et partout dans le monde -de la Baltique à l’Afghanistan- où sont en jeu les intérêts de l’Occident représentés par l’Otan sous commandement USA.
Outil de tout cela : la Loi cadre de 2016, qui institutionnalise les missions militaires à l’étranger (actuellement 30 dans 20 pays), en les finançant avec un fonds du Ministère de l’économie et des finances.

  Ainsi croît la dépense militaire réelle qui, avec ces postes budgétaires et quelques autres ajoutés au budget de la Défense, a grimpé à une moyenne d’environ 70 millions d’euros par jour, qui devront aller jusqu’à environ 100 millions par jour demandés par l’Otan.

  
La reconfiguration des Forces armées en fonction offensive requiert des armements de nouvelle génération de plus en plus coûteux. Le dernier achat est le missile étasunien Agm-88E Aargm, version modernisée (coût : 18,2 millions de dollars les 25 missiles) des précédents modèles acquis par l’Italie : c’est un missile à moyenne portée lancé par les chasseurs-bombardiers pour détruire les radars au début de l’offensive, aveuglant ainsi les défenses du pays attaqué. 

  
L’industrie productrice, Orbital Atk, précise que “le nouveau missile est compatible aussi avec le F-35”, le chasseur de la firme étasunienne Lockheed Martin à la production duquel participe l’Italie avec le site de Faco di Cameri géré par Leonardo (ex Finmeccanica), s’engageant à en acheter 90.

 Le premier F-35 est arrivé dans la base d’Amendola le 12 décembre 2016, faisant de l’Italie le premier pays recevant, après les USA, le nouveau chasseur de cinquième génération qui sera armé aussi de la nouvelle bombe nucléaire B61-12.

  Mais l’Italie non seulement achète mais produit des armements. L’industrie militaire a été définie dans le Livre Blanc comme “pilier du Système Pays” parce qu’elle “contribue, à travers les exportations, au rééquilibre de la balance commerciale et à la promotion de produits de l’industrie nationale dans des secteurs à haute rémunération”.

  
Les résultats ne manquent pas : la société Leonardo a atteint le neuvième rang mondial dans la classification des 100 plus grandes industries guerrières du monde, avec des ventes annuelles d’armements d’environ 9 milliards de dollars en 2016. Au début du mois d’octobre Leonardo a annoncé l’ouverture d’un autre site en Australie, où elle produit des armements et des systèmes de communication pour la marine militaire australienne. En compensation, pour déplacer de plus en plus la production sur le secteur militaire, qui fournit aujourd’hui à Leonardo 84% du chiffre d’affaires, ont été vendues au japonais Hitachi deux usines Finmeccanica, Ansaldo Sts et Ansaldo Breda, leaders mondiaux dans la production ferroviaire.

  
Sur ce “pilier du Système Pays” s’édifie, avec des fonds détournés du budget de la Loi de stabilité, le Pentagone italien, nouveau siège du Ministère de la Guerre.

Edition de mardi 31 octobre 2017 de il manifesto


Traduction: Marie-Ange Patrizio

JFK, the CIA and Mainstream Media Deception



Submitted to Operation Disclosure | by Patrick J. McShay


"The committee believes, on the basis of evidence presented to it, that President John F. Kennedy was probably assassinated as the result of a conspiracy. The committee is unable to identify the other gunmen or the extent of the conspiracy" 

*1976 - House Select Committee on JFK's assassination after determining that a shot has come from the Grassy Knoll. 

"I will splinter the CIA into a thousand pieces and scatter it into the winds" - President John F. Kennedy

Donald Trump's decision to release the JFK assassination documents hidden from the public for the last 54 years will hopefully shed light on areas of the conspiracy that until now researchers had been unsure of due to to a CIA/government-coordinated campaign of media disinformation and cover-ups. Thanks to the work of some excellent journalists, some deathbed confessions and various leaked documents over the years, we have a pretty good idea today what happened so long ago in Dallas to a President who wasn't suppose to win and was hated by our controllers as much as President Donald Trump. The recent release of documents shows that the CIA openly funded terrorism and worked with the Mafia to carry out assassinations for the government. So really, nothing much has changed. I believe that understanding the Kennedy assassination is important for every American today because we are still controlled by psychopaths just like we were in 1963, and we need to be vigilant. 

John Kennedy's father was the son of a Boston businessman and politician, married to the Mayor of Boston's daughter, became a successful Hollywood Producer, a bootlegger, a smuggler, and the Ambassador to England in the years leading up to WWII. After the war, he was determined to have one of his sons become President. During his time as ambassador in England before the war, Joe Kennedy became good friends with Neville Chamberlain, England's Prime Minister. Kennedy and Chamberlain discussed the real power behind the countries on both sides of the Atlantic such as the International Bankers and their Central Banking system, as well as the secret societies, Europe's Black Nobility and other dark agendas of the globalist elite.

Through Chamberlain's tutelage, Kennedy began to understand that despite America's isolationism, the global bankers would have their war and by hook or by crook America would be dragged into a war that FDR had sworn to voters he would keep us out of. What Kennedy probably didn't know is that while FDR was promising to keep us out of the war which over 90% of Americans opposed, he was working behind the scenes with Churchill and the bankers to bring us into the war. It has since been proven that Roosevelt was made aware of the impending attack on Pearl Harbor and allowed it to happen in order for the US to be deceived into entering the war. After the attack on Pearl Harbor, public opinion quickly changed and soon recruiting offices were bustling. Historians have known about this heinous deception for decades and have kept it hidden from the public.

Manlio Dinucci -- A Arte da Guerra: O Verdadeiro Impacto do Pentágono Italiano




A Arte da Guerra

O Impacto do Pentágono Italiano
Manlio Dinucci

Os habitantes do bairro de Centocelle, em Roma, protestam com razão sobre o impacto da construção doPentágono italiano, no parque arqueológico e na sua área verde (il manifesto, 29 de outubro). Há, no entanto, outro impacto, muito mais grave, que fica em silêncio: o da Constituição italiana.

Como já documentado no Il manifesto (7 de março), o projecto de reunir os vértices de todas as forças armadas numa única estrutura, cópia em miniatura do Pentágono dos EUA, é parte integrante da «revisão do Modelo Operacional das Forças Armadas», institucionalizada no «Livro Branco da Defesa e Segurança Internacional»,  assinado pela Ministra Pinotti.

O mesmo altera as bases constitucionais da República Italiana, reconfigurando-a como potência que intervém militarmente nas áreas do Mediterrâneo - Norte da África, Médio Oriente e Balcãs - em apoio aos seus interesses vitais  «económicos e estratégicos» e em qualquer lugar do mundo - do Báltico ao Afeganistão – estão em jogo os interesses do Ocidente representados pela NATO sob o comando dos Estados Unidos.

Prática para tudo isto é a Lei-Quadro 2016, que institucionaliza as missões militares no estrangeiro (actualmente 30, em 20 países), financiando-as com um fundo do Ministério da Economia e Finanças. Cresce, assim, a despesa militar real que, com estas e outras vozes adicionais ao orçamento da Defesa, aumentou uma média de cerca de €70 milhões de euros por dia e que deverá chegar a cerca de 100 milhões por dia, consoante é exigido pela NATO.

A reconfiguração das Forças Armadas em função ofensiva requer armamentos de nova geração cada vez mais caros. A última aquisição, o míssil americano  Agm-88E Aargm,  versão modernizada  (um custo de 18,2 milhões de dólares, para 25 mísseis) em comparação com os modelos anteriores comprados pela Itália: é um míssil de médio alcance lançado por caças bombardeiros para destruir radares no início da ofensiva, ‘cegando’, assim, as defesas do país sob ataque.

A empresa de fabrico, a Orbital Atk, afirma que «o novo míssil também é compatível com o F-35», o caça americano da Lockheed Martin, cuja produção a Itália está a participar na fábrica Faco di Cameri administrada pela Leonardo ( antes, Finmeccanica), comprometendo-se a comprar-lhe 90 unidades. O primeiro F-35 chegou à base de Amendola   em 12 de Dezembro de 2016, tornando a Itália o primeiro país a receber, após os EUA, o novo caça de quinta geração que estará armado com a  nova bomba nuclear B 61-12.

A Itália, no entanto, não só compra, mas também produz armamento. A indústria militar é definida no Livro Branco como o "Pilar do Sistema do País", pois «contribui, através das exportações, para o reequilíbrio da balança comercial e para a promoção de produtos da indústria nacional em sectores de alta remuneração". Não faltam resultados: Leonardo ascendeu ao nono lugar na classificação das 100 maiores indústrias de guerra do mundo, com vendas anuais de armas de cerca de 9 biliões de dólares, em 2016.

No início de Outubro, a Leonardo Company anunciou a abertura de outra fábrica na Austrália, onde produz armamentos e sistemas de comunicação para a Marinha militar australiana. Por outro lado, para a produção no sector militar, que fornece, hoje à Leonardo, 84% das vendas, foram vendidas à Hitachi japonesa duas empresas Finmeccanica - a AnsaldoSts e a Ansaldo Breda - líderes mundiais da produção ferroviária.

Sob este «pilar do Sistema do País» está a construir-se, com fundos apoiados pelo Orçamento da Lei de Estabilidade, o Pentágono italiano, a nova sede do Ministério da Guerra.  

Il manifesto, 31 de Outubro de 2017

Manlio Dinucci -- L’arte della guerra: Il vero impatto del Pentagono italiano


L’arte della guerra

L’impatto del Pentagono italiano 

Manlio Dinucci

Gli abitanti del quartiere di Centocelle, a Roma, protestano a ragione per l’impatto del costruendo Pentagono italiano sul parco archeologico e la sua area verde (il manifesto, 29 ottobre). C’è però un altro impatto, ben più grave, che passa sotto silenzio: quello sulla Costituzione italiana.

Come abbiamo già documentato sul manifesto (7 marzo), il progetto di riunire i vertici di tutte le forze armate in un’unica struttura, copia in miniatura del Pentagono statunitense, è parte organica della «revisione del modello operativo delle Forze armate», istituzionalizzata dal «Libro Bianco per la sicurezza internazionale e la difesa» a firma della ministra Pinotti.

Esso sovverte le basi costituzionali della Repubblica italiana, riconfigurandola quale potenza che interviene militarmente nelle aree prospicienti il Mediterraneo – Nordafrica, Medioriente, Balcani – a sostegno dei propri «interessi vitali» economici e strategici, e ovunque nel mondo – dal Baltico all’Afghanistan  – siano in gioco gli interessi dell’Occidente rappresentati dalla Nato sotto comando Usa.

Funzionale a tutto questo è la Legge quadro del 2016, che istituzionalizza le missioni militari all’estero (attualmente 30 in 20 paesi), finanziandole con un fondo del Ministero dell’economia e delle finanze. Cresce così la spesa militare reale che, con queste e altre voci aggiuntive al bilancio della Difesa, è salita a una media di circa 70 milioni di euro al giorno, che dovranno arrivare a circa 100 milioni al giorno come richiesto dalla Nato.

La riconfigurazione delle Forze armate in funzione offensiva richiede sempre più costosi armamenti di nuova generazione. Ultimo acquisto il missile statunitense Agm-88E Aargm, versione ammodernata (costo 18,2 milioni di dollari per 25 missili) rispetto a precedenti modelli acquistati dall’Italia: è un missile a medio raggio lanciato dai cacciabombardieri per distruggere i radar all’inizio dell’offensiva, accecando così le difese del paese sotto attacco.

 L’industria produttrice, la Orbital Atk, precisa che «il nuovo missile è compatibile anche con l‘F-35», il caccia della statunitense Lockheed Martin alla cui produzione l’Italia partecipa con l’impianto Faco di Cameri gestito da Leonardo (già Finmeccanica), impegnandosi ad acquistarne 90. Il primo F-35 è arrivato nella base di Amendola il 12 dicembre 2016, facendo dell’Italia il primo paese a ricevere, dopo gli Usa, il nuovo caccia di quinta generazione che sarà armato anche della nuova bomba nucleare B61-12.

L’Italia, però, non solo acquista ma produce armamenti. L’industria militare viene definita nel Libro Bianco «pilastro del Sistema Paese» poiché «contribuisce, attraverso le esportazioni, al riequilibrio della bilancia commerciale e alla promozione di prodotti dell’industria nazionale in settori ad alta remunerazione». I risultati non mancano: Leonardo è salita al nono posto mondiale nella classifica delle 100 maggiori industrie belliche del mondo, con vendite annue di armamenti per circa 9 miliardi di dollari nel 2016.

Agli inizi di ottobre Leonardo ha annunciato l’apertura di un altro impianto in Australia, dove produce armamenti e sistemi di comunicazione per la marina militare australiana. In compenso, per spostare sempre più la produzione sul settore militare, che fornisce oggi a Leonardo l’84% del fatturato, sono state vendute alla giapponese Hitachi due aziende Finmeccanica, Ansaldo Sts e Ansaldo Breda, leader mondiali nella produzione ferroviaria.

Su questo «pilastro del Sistema Paese» si edifica, con fondi stornati dal budget della Legge di stabilità, il Pentagono italiano, nuova sede del Ministero della Guerra.


Il manifesto, 31 Ottobre, 2017

Monday, October 30, 2017

Manafort indictment: Mueller’s best (and last?) shot

Manafort indictment: Mueller’s best (and last?) shot

Indictment fails to touch on collusion allegations central to the Russiagate scandal



As widely predicted, Special Counsel Robert Mueller’s Russiagate probe has now formally indicted Paul Manafort, Donald Trump’s former campaign manager, in what the media is calling the ‘first indictment’ in the Russiagate investigation.
Manafort was warned at the time of the search of his home that he would be indicted so the news of the indictment is not surprising.
The timing of the indictment does however raise some interesting questions.
It comes after what was in all other respects a disastrous two weeks for the true believers in the Russiagate conspiracy with the revelation that the Democratic National Committee and the Hillary Clinton campaign financed the ‘research’ which resulted in the Trump Dossier, and with mounting claims that (as I had previously suspected) the now notorious meeting between Donald Trump Junior and the Russian lawyer Natalia Veselnitskaya was indeed a sting set up by Fusion GPS, the intermediary company used by the DNC and the Hillary Clinton campaign to fund the Trump Dossier.